Introductions locales
Bordeaux
Anne Laure Bedu, Fondatrice et Directrice de Presqu’ïle
Passionnée par l’entreprenariat et par le « vivre ensemble », Anne-Laure a réalisé son parcours universitaire à Sciences Po Bordeaux (dont elle est sortie diplômée en 1994), puis en DEA au sein du CERVL (Centre d’Etudes et de Recherches sur la Vie Locale). Après avoir enseigné les sciences politique, été chargé de mission au sein du Centre Ressources du Développement Durable, En 2004, elle s’ouvre au monde de l’entreprise et se consacre à des missions d’étude et de conseil au sein du groupe TBWA Corporate sur les sujets de responsabilité sociétale et de gouvernance. Forte de ces expériences, elle crée le cabinet Presqu’Ile en 2006, autour d’une équipe de consultants pluridisciplinaires qu’elle dirige aujourd’hui. Ces 8 années au service des grandes organisations lui ont permis de croiser son intérêt pour la dynamique démocratique et sa passion des enjeux liés à la soutenabilité, notamment le changement climatique et la biodiversité.
Pierre-Elie Dubois, Chargé de communication interne et externe pour SuperCoop
Ancien étudiant des Sciences Po
Libreville
Eugène Ndong Ndoutoume, Program Business & Biodiversity Coordinator, WWF-Gabon
Le Coordinateur du Programme Business et Biodiversity de WWF Gabon, M. Eugène Ndong Ndoutoume est Msc-Ingénieur environnement et expert en développement et durabilité. Il est formé en géosciences, environnement, développement et durabilité ; son projet de fin d’études est dans le domaine de la Responsabilité Sociale des Entreprises extractives. Il a été consultant dans des projets de gestion de l’environnement et co-auteur des publications dans le domaine développement et conservation. Il est formateur dans les domaines de l’environnement, de la Responsabilité Sociale des Entreprises(RSE) et a une importante expérience en développement économique et conservation de la biodiversité. M. Eugène Ndong Ndoutoume a supervisé des missions d’études d’impact environnemental et coordonne actuellement des projets dont le projet de promotion de l’économie verte .
Aubin Mboumba, Ingénieur environnementaliste et Chargé de mission en Environnement
Monsieur Aubin MBOUMBA est Expert en évaluation environnementales. Formé à la Faculté des Sciences de l’Université de Perpignan Via Domitia en environnement et développement durable, en évaluation des risques, en gestion des milieux aquatiques et marins, en écologie terrestre et marine, Monsieur Aubin MBOUMBA a une bonne expertise et une bonne connaissance des questions liées à la protection de l’environnement en général. Depuis 2011, il a rejoint le bureau d’études TEREA au Gabon pour lequel il occupe les fonctions de chargé de mission environnement. Il intervient dans différents secteurs tels que, les secteurs minier, forestier, agroindustriel ou encore pétrolier dans lesquels il participe à la réalisation des études d’impact sur l’environnement des projets issus des différents secteurs sus mentionnés. Avant de rejoindre TEREA, Monsieur Aubin MBOUMBA a travaillé pendant plus de 2 ans en France sur les problématiques liées à la pollution et ses atteintes aux écosystèmes (hydrocarbures, pesticides, engrais,…).
Montpellier : Chaines globales de valeur responsables
Florence Palpacuer, Professeur en Sciences de gestion à l’Université de Montpellier
Florence Palpacuer est responsable du Master Management des Organisations et Développement Responsable (MODR) à l’Institut des Sciences de l’Entreprise et du Management (ISEM), et du groupe de recherche ‘Altermanagement’ au sein du Laboratoire Montpellier Recherche en Management. Responsable scientifique principal du programme ANR GEODD (Gouvernance d’Entreprise, Organisations et Développement Durable, 2010-2015), elle co-dirige avec Gérald Naro la Chaire Management et Entrepreneuriat Responsables (2010-2019) au sein du Labex Entreprendre de l’Université de Montpellier. Elle est également co-fondatrice en 2014 du chapitre franco-belge au sein de l’association internationale des études critiques en management, et de la Responsible Global Value Chain Initiative (www.responsibleglobalvaluechains.org) en 2016. Ses travaux portent sur la mondialisation des systèmes de production, la financiarisation des modes de gouvernance des entreprises, et leurs implications en matière d’emploi et de développement. Plus récemment, ses recherches se sont orientées vers les nouveaux mouvements de résistance en faveur de la préservation et l’amélioration des conditions d’emploi au sein des industries mondialisées, et vers les initiatives d’innovation sociale au sein de l’économie sociale et solidaire. Elle a publié plus d’une vingtaine d’articles et autant de chapitres d’ouvrage sur ces sujets au cours des quinze dernières années, ainsi que deux ouvrages collectifs.
Renata Tretiakova, CGT
Paris et en ligne : Opérationnaliser le devoir de vigilance
Marie-Caroline Caillet, Directrice conseil droit et RSE chez Be-linked/Groupe Greenflex, Fondatrice du Centre de ressources sur la vigilance sociale, Docteur en droit
Marie-Caroline Caillet est Responsable du pôle conseil Droit et RSE au sein du cabinet Be-linked/Groupe Greenflex et est Docteur en droit. Elle a soutenu sa thèse en droit à l’Université de Bordeaux en 2014, sur « Le droit à l’épreuve de la RSE : étude à partir des entreprises transnationales ». Marie-Caroline a réalisé plusieurs travaux de recherche sur la responsabilité des entreprises et les droits de l’Homme. Elle a notamment travaillé avec des ONG puis en tant que consultante. Elle continue de conduire des travaux de recherche sur le devoir de vigilance et a fondé le Centre des ressources sur la vigilance sociale
Rennes : Table ronde: Nourrir le monde : rôles et impacts des entreprises, des initiatives responsables en Bretagne
Franck Delalande, Directeur Général, Lobodis
Franck Delalande, un homme passionné et engagé : C’est en 1994 que Franck découvre Lobodis et via cette entreprise, le commerce équitable. « Un an après la création de Max Havelaar France, O. Bernadas, fondateur de Lobodis, m’a demandé si je voulais l’accompagner en Haïti. A cette époque, le commerce équitable n’était pas structuré. J’ai accepté de me rendre sur place. Et là, j’ai pu voir ce que le commerce équitable pouvait apporter de concret : en achetant 300 tonnes de café vert aux Haïtiens, c’était 50 000 personnes qui amélioraient leurs conditions de vie. » Cet engagement n’a jamais quitté Franck qui est depuis 2008 directeur général de Lobodis et en charge des relations directes avec les producteurs.
Franck Delalande, la passion du café : Le monde du café n’a plus de secret pour Franck Delalande qui évolue depuis sa naissance dans le monde du « grain vert ». Il n’est pas « tombé dans la marmite » mais dans les sacs de toile de jute ! Sa madeleine de Proust : l’odeur unique du café vert qui a bercé son enfance ; une enfance qui a façonné son caractère et naturellement développé ses aptitudes gustatives. C’est un vrai passionné de « bonnes choses », qui n’a pas son pareil pour détecter les subtiles notes aromatiques dans une tasse de café ou un verre de vin. Il a dirigé pendant 15 ans une société d’importation de cafés verts à Bordeaux et a ensuite travaillé 6 ans au Havre dans une des plus anciennes maisons de négoce de café avant de rejoindre Lobodis en 2006. La devise de Franck Delalande : La personne humaine doit être placée au cœur de l’activité.
Josiane Gouezin, Gestionnaire du lycée Victor et Hélène Basch
Guy Durand, Professeur émérite en économie rurale, Agrocampus Ouest, et Administrateur, AVSF
Enseignements et recherches sur :
l’économie du développement, les politiques agricoles, le commerce équitable et les circuits courts de commercialisation, la transition des agricultures vers la durabilité. Membre du Conseil d’administration d’AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), il est également Président fondateur de Max Havelaar France et Président du Comité Consultatif Agriculture du Conseil Départemental d’Ille et Vilaine.
Session plénière : Les principes du devoir de vigilance
Serigne Assane Drame, Magistrat, Secrétaire Général, Comité Sénégalais des Droits de l‘Homme
Serigne Assane DRAME Magistrat de fonction depuis 2003 est l’actuel secrétaire général du Comité sénégalais des droits de L’homme (CSDH) qui est l’institution nationale des droits de l’homme du Sénégal.
Après 12 années d’exercices dans les juridictions, il a suivi les voies pour la défense des droits de l’homme en intégrant le CSDH.
Il est le Coordonnateur de l’Observatoire National pour le respect des droits humains dans le secteur extractif.
L’Observatoire national pour le respect des droits humains dans le secteur extractif (ONRDH-SE) qui regroupe toutes les parties prenantes du secteur (ministère des mines, chambres des mines, Petrosen, CESE, le réseau des élus locaux, les ONG etc.) est une plateforme d’échanges et de concertation pour une meilleure prévention et gestion des problèmes du secteur, et in fine pour la prise en compte des droits des populations.
Mr DRAME est expert consultant en ressources minérales, à cet effet il a animé des ateliers de formations en partenariat avec des organisations de la société civile.
Coauteur du livre « Exploitation minière et droits de l’homme au Sénégal », il est également l’auteur de « Étude comparative entre la Directive minière de la CEDEAO et les codes miniers des pays de l’Afrique de l’Ouest révisés depuis 2009 ».
Certificat de droit international comparé des droits de l’homme de l’Institut International des droits de l’homme de l’université de Strasbourg, Serigne Assane DRAME est chargé d’enseignement dans les universités de Assane Seck de Ziguinchor , de ISDD (Institut Supérieur de Droit de Dakar), de l’université catholique de l’Afrique de l’ouest (UCAO).
Dominique Potier, Député, France, porteur de la proposition de loi sur le devoir de vigilance
Dominique Potier a construit son engagement dans le mouvement associatif au sein d’un mouvement de jeunesse rural. Cette formation a été complétée par des études d’agronomie, d’aménagement du territoire et de théologie. Agriculteur, Dominique Potier a créé avec 4 associés une coopérative bio et éducative et milite au sein de plusieurs associations caritatives. Elu député de Meurthe et Moselle en 2012, il a fait le choix de démissionner de ses mandats locaux tout en continuant à s’investir et animer les transitons économiques et écologiques du territoire. Dominique Potier est engagé sur trois champs à l’échelle nationale :
- « Produire ici et autrement ». Il préside le groupe d’études « Economie circulaire-économie verte » à l’Assemblée nationale. Il est l’auteur d’un rapport de mission intitulé « Pesticides et agro-écologie : les champs du possible » rendu au Premier Ministre en décembre 2014.
- Civisme et citoyenneté : soucieux de renouveler l’action politique, il a fondé « Esprit Civique », un laboratoire d’idées humaniste inspiré du mouvement personnaliste.
- Les régulations internationales : lors de l’examen de la loi bancaire, il fut le chef de file des députés socialistes dans la lutte contre les paradis fiscaux. Il est également rapporteur pour avis du projet de loi dit « Sapin 2 », relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique. Enfin il est l’auteur d’une proposition de loi relative au devoir de vigilance des multinationales actuellement en discussion au Parlement.
A partir de septembre 2016, à la demande de la Fondation Jean Jaurès, il préside un Observatoire pour renouveler la pensée et l’action de la social-démocratie dans le champ de la ruralité et de l’agriculture.
Cyril Cosme, Directeur, Bureau de l’OIT, France
Ancien élève de l’ENA (promotion Marc Bloch) et diplômé de l’IEP de Paris, il entre au Ministère du travail en 1997, où il occupe différents postes. De 1998 à 2000, il dirige le Bureau des Conventions collectives et des conflits du travail au sein de la Direction des Relations du Travail (DRT).
En 2000, il rejoint le Secrétariat général aux affaires européennes – SGAE – en qualité de Chef du secteur Travail-Emploi-Social-Culture. Après un passage au Cabinet du ministre du travail, des affaires sociales et de la solidarité (François Fillon) où il a en charge l’Emploi et la Négociation collective, il devient en 2004 Conseiller pour les affaires sociales, puis Chef du service emploi, affaires sociales et santé à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE à Bruxelles. En 2009, il devient Conseiller pour les affaires sociales auprès de l’Ambassade de France à Washington. En 2012 il reprend ses fonctions au sein des ministères sociaux en qualité de Délégué aux Affaires Européennes et Internationales (DAEI). Le 1er novembre 2014, il prend ses fonctions de Directeur du Bureau de l’OIT pour la France.
Mbolanomena, Secrétaire générale, USAM, Madagascar (syndicat)
Infirmière de formation, Mbolanomena a intégré le mouvement syndical depuis 2009 suite aux différentes sortes d’injustices subies tout au long de sa carrière, suite à un manque d’information concernant le côté humain et juridique du travail durant la formation. Cette adhésion au mouvement syndical a été occasionnée par la manifestation politique qui a renversé le chef d’Etat de l’époque. Mais durant la transition, des revendications surgissaient, et c’étaient les infirmiers et paramédicaux qui ont commencé par le biais de leur association. Aucune satisfaction, ils ont commencé à réfléchir et ont créé un syndicat. Elle faisait partie du bureau comme secrétaire administrative. Depuis, ils ont eu accès à diverses informations et formations syndicales, d’où leur affiliation à l’Union des Syndicats Autonomes de Madagascar (USAM). La confédération les a intégrés au sein de la Fédération des Syndicats Autonomes des Agents du Service Public, dont Mbolanomena a été élue Secrétaire Générale en 2012. Comme elle travaille dans un organisme semi-public, ils y ont créé un syndicat de base de l’USAM (en 2012). Lors du congrès de l’USAM en 2014, elle a été élue Secrétaire Générale.
Emmanuelle Bourgois, Fair Agora (projet digital contrôle environnemental et social pêche en Thaïlande)
Depuis 20 ans, Emmanuelle Bourgois travaille à l’international pour divers organismes gouvernementaux, banques de développement et organisations internationales à l’étranger, dont des projets de la FAO, de la BAD, de la Banque mondiale et de l’UE sur la simplification du commerce international dans le secteur alimentaire, l’environnement et la gouvernance. Elle a fondé il y a quelques années FairAgora Asia, une société basée en Thaïlande, pour offrir une certification accessible et fiable aux PME dans les industries alimentaires et agro-alimentaires en Asie du Sud-Est. A partir de là, VerifiK8, une plate-forme de logicielle qui apporte une vérification sûre dans la chaîne d’approvisionnement des produits de la mer, a été lancée. VerifiK-8 est une solution technologique basée sur la technologie mobile et analytique, pour vérifier avec crédibilité et de façon abordable.
Emmanuelle préside le Comité de la durabilité et de la RSE de la Chambre de commerce franco-thaïlandaise étant donné que la durabilité est le point commun entre ses différentes expertises juridique, environnementale, sociale et de la gouvernance, tout en travaillant à l’international pour divers organismes gouvernementaux, banques de développement et organisations internationales à l’étranger.
Sébastien Kopp, François Morillion, Cofondateurs de Veja, France
Veja est une marque de basket fondée en 2004 au Brésil par Sébastien Kopp et Ghislain Morillion. Après avoir voyagé pendant un an à travers le monde afin d’auditer des grandes firmes internationales sur leurs projets liés au développement durable, les deux fondateurs ont voulu créer leur propre marque de baskets en repensant de A à Z sa fabrication et commercialisation afin de créer des impacts positifs.
Pensé comme une aventure, un essai, Veja rencontre le succès immédiatement, référencé dans les magasins les plus sélectifs de la planète. Le rêve des fondateurs est de créer une nouvelle marque, mêlant leurs engagements et leur style, mixer un design pointu, l’écologie, le commerce équitable et la réinsertion. Depuis maintenant plus de 10 ans, les fondateurs de Veja ont apporté la preuve qu’il est possible de réinventer la façon de fabriquer des baskets au design minimal.
Franck Delalande, Directeur Général de LOBODIS, France
Franck Delalande, un homme passionné et engagé : C’est en 1994 que Franck découvre Lobodis et via cette entreprise, le commerce équitable. « Un an après la création de Max Havelaar France, O. Bernadas, fondateur de Lobodis, m’a demandé si je voulais l’accompagner en Haïti. A cette époque, le commerce équitable n’était pas structuré. J’ai accepté de me rendre sur place. Et là, j’ai pu voir ce que le commerce équitable pouvait apporter de concret : en achetant 300 tonnes de café vert aux Haïtiens, c’était 50 000 personnes qui amélioraient leurs conditions de vie. » Cet engagement n’a jamais quitté Franck qui est depuis 2008 directeur général de Lobodis et en charge des relations directes avec les producteurs.
Franck Delalande, la passion du café : Le monde du café n’a plus de secret pour Franck Delalande qui évolue depuis sa naissance dans le monde du « grain vert ». Il n’est pas « tombé dans la marmite » mais dans les sacs de toile de jute ! Sa madeleine de Proust : l’odeur unique du café vert qui a bercé son enfance ; une enfance qui a façonné son caractère et naturellement développé ses aptitudes gustatives. C’est un vrai passionné de « bonnes choses », qui n’a pas son pareil pour détecter les subtiles notes aromatiques dans une tasse de café ou un verre de vin. Il a dirigé pendant 15 ans une société d’importation de cafés verts à Bordeaux et a ensuite travaillé 6 ans au Havre dans une des plus anciennes maisons de négoce de café avant de rejoindre Lobodis en 2006. La devise de Franck Delalande : La personne humaine doit être placée au cœur de l’activité.
Lamia Ahmadaly-Narcisse, Sustainability Director & Solvay Way Champion, Solvay
Lamia Ahmadaly-Narcisse est Directrice du Développement Durable de Solvay Novecare, la filiale du groupe Solvay spécialisée dans les tensioactifs et polymères de spécialité. Indienne d’origine, née à Madagascar, elle est arrivée à Paris en 1994 pour poursuivre ses études. Diplôme d’école de commerce en poche, elle se spécialise en politiques de communication au Celsa, l’école de journalisme de La Sorbonne. Après 16 ans de carrière en communication institutionnelle et relations presse, elle a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière en se consacrant à la RSE. Elle est notamment en charge du projet « Sustainable Guar Initiative » de Solvay en Inde.
Jean-Félix Issang, PNUD Congo-Brazzaville
Conseiller Principal au Programme, Responsable de l’Unité Pauvreté Environnement au bureau du PNUD Brazzaville, Lumière Jean Félix Issang est titulaire d’un Master 2 en Système de Management Intégré (Qualité, Hygiène, Santé, Sécurité et Environnement). Il est détenteur d’un diplôme spécialisé en Développement Durable, en Audit Qualité de l’IRCA et d’un Diplôme d’Ingénieur de Développement Rural de l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville. Il est expert-formateur en Gestion Axée sur les Résultats (GAR) et anime des ateliers de formation auprès de l’administration publique et du secteur privé.
Bordeaux : Être jeune et s’habiller éthique à Bordeaux, est-ce possible ?
Aziz AHAMMOUT, Responsable de projets, Ressources Humaines Sans Frontières
Diplômé d’un Master 2 en Management des Ressources Humaines à l’IAE de Toulouse, Aziz a rejoint RHSF en 2015 , en tant que bénévole, pour continuer son engagement pour la défense des Droits de l’Homme notamment contre l’esclavage moderne et son engagement dans le milieu associatif auprès de structures locales. En septembre 2016, il intègre RHSF en tant que responsable de projets. En parallèle, il a repris ses études pour obtenir un Master en Economie Sociale et Collaborative – Responsable de Projets à l’Université de Bordeaux.
Malika Vignon, Chargée de missions pour ACESA
L’Acesa, Agir pour un Commerce Équitable et Solidaire en Aquitaine est une association de sensibilisation et de promotion du commerce équitable et de la consommation responsable en Aquitaine.
Montpellier : Nouveaux modèles dans l’agriculture – Quelles propositions ?
Florence Palpacuer, Professeur en Sciences de Gestion à l’Université de Montpellier
Florence Palpacuer est responsable du Master Management des Organisations et Développement Responsable (MODR) à l’Institut des Sciences de l’Entreprise et du Management (ISEM), et du groupe de recherche ‘Altermanagement’ au sein du Laboratoire Montpellier Recherche en Management. Responsable scientifique principal du programme ANR GEODD (Gouvernance d’Entreprise, Organisations et Développement Durable, 2010-2015), elle co-dirige avec Gérald Naro la Chaire Management et Entrepreneuriat Responsables (2010-2019) au sein du Labex Entreprendre de l’Université de Montpellier. Elle est également co-fondatrice en 2014 du chapitre franco-belge au sein de l’association internationale des études critiques en management, et de la Responsible Global Value Chain Initiative (www.responsibleglobalvaluechains.org) en 2016. Ses travaux portent sur la mondialisation des systèmes de production, la financiarisation des modes de gouvernance des entreprises, et leurs implications en matière d’emploi et de développement. Plus récemment, ses recherches se sont orientées vers les nouveaux mouvements de résistance en faveur de la préservation et l’amélioration des conditions d’emploi au sein des industries mondialisées, et vers les initiatives d’innovation sociale au sein de l’économie sociale et solidaire. Elle a publié plus d’une vingtaine d’articles et autant de chapitres d’ouvrage sur ces sujets au cours des quinze dernières années, ainsi que deux ouvrages collectifs.
Paris : Nouveaux modèles dans le textile – Quelles propositions ?
Antoinette Guhl, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’économie sociale et solidaire,
de l’innovation sociale et de l’économie circulaire
Élue du 20ème arrondissement de Paris, Antoinette Guhl est Adjointe à la Maire de Paris, Chargée de l’Economie Sociale et Solidaire, de l’Innovation Sociale et de l’Economie Circulaire.
Diplômée d’une école de commerce de Strasbourg, elle a travaillé 13 ans dans le secteur de la banque où elle a appris à maîtriser les outils financiers qu’elle a ensuite mis au service de projets alliant l’écologie à l’économie. Elle a ainsi dirigé une société d’accompagnement de projets de développement durable et d’économie sociale et solidaire auprès des collectivités et d’entreprises privées en Île-de- France (Equinoxe Conseil).
Elle a ensuite accompagné, au sein d’une ONG parisienne, des projets de microfinance rurale et de commerce équitable au Mali, au Sénégal et au Bénin. En mars 2012, elle s’est tournée vers l’économie circulaire en ouvrant les portes d’un atelier qui rénove et recycle des jouets en remobilisant vers l’emploi ceux et celles qui en sont exclus. Forte de ses expériences d’une écologie et d’une économie des solutions concrètes, au plus proche des acteurs de terrain, Antoinette Guhl a tenu à transformer son engagement en action politique, au service des parisiennes et des parisiens.
Sébastion Kopp et François Ghislain Morillion, co-fondateurs de Véja
Veja est une marque de basket fondée en 2004 au Brésil par Sébastien Kopp et Ghislain Morillion. Après avoir voyagé pendant un an à travers le monde afin d’auditer des grandes firmes internationales sur leurs projets liés au développement durable, les deux fondateurs ont voulu créer leur propre marque de baskets en repensant de A à Z sa fabrication et commercialisation afin de créer des impacts positifs.
Pensé comme une aventure, un essai, Veja rencontre le succès immédiatement, référencé dans les magasins les plus sélectifs de la planète. Le rêve des fondateurs est de créer une nouvelle marque, mêlant leurs engagements et leur style, mixer un design pointu, l’écologie, le commerce équitable et la réinsertion. Depuis maintenant plus de 10 ans, les fondateurs de Veja ont apporté la preuve qu’il est possible de réinventer la façon de fabriquer des baskets au design minimal.
Nayla Ajaltouni, Coordinatrice, Ethique sur étiquette
Economiste du développement de formation, Nayla Ajaltouni travaille dans le secteur des ONG depuis une douzaine d’années. Elle a mené pendant plusieurs années des activités de plaidoyer sur les questions de financement du développement. Elle a coordonné au titre d’ONG et de plates-formes thématiques diverses campagnes nationales de plaidoyer. Elle coordonne depuis 2007 le Collectif Ethique sur l’étiquette, qui regroupe une vingtaine d’organisations menant un plaidoyer pour la défense des droits humains au travail et l’encadrement de l’activité des multinationales.
Sakina M’Sa, fondatrice de Sakina M’Sa
Diplômée de l’Institut supérieur de mode à Marseille, elle s’associe avec un industriel de la mode pour une distribution classique de ses produits. Ancien talent des cités, elle décide de monter un projet de mode solidaire avec un groupe de femmes des quartiers participant à ses ateliers du tissu social. Le challenge est de rêver qu’un Jean-Paul Gaulthier, un Yves Saint-Laurent décident de devenir des entreprises d’économie sociale et solidaire. Suite à cela, elle choisit d’engager elle-même sa marque en ayant une activité solidaire à coté, en hobby. Elle réalise plusieurs collections en co-branding pour : le groupe Accor, La Redoute, les 3 Suisses, Puma. Son talent de créatrice est salué par plusieurs prix : Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, Grand Prix de la Biennale du Design de Saint Etienne… Elle est également commissaire d’expositions, dont Bleutotype au 104, L’étoffe des Héroïnes au Petit Palais Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris, et commissaire missionnée par Olivier Poivre d’Arvor pour Culture France via le concours « l’Afrique est à la Mode ». Depuis 2006, elle signe plusieurs collections en tant que directrice artistique, pour la marque éponyme.
Elle s’engage dans différentes associations et sur le projet « Pour un écosystème de la mode » porté par l’entreprise d’insertion TREVO, à qui elle a cédé les droits d’utilisation de sa marque.
Mariette Chapel, Fondatrice d’Afrika Tiss / Coordinatrice de Design for Peace
C’est sur les bancs de la fac de droit que Mariette Chapel découvre pour la première fois le Burkina Faso auprès d’une amie étudiante. Très vite, elle saisit l’occasion d’un stage à l’Ambassade de France pour lui rendre visite et découvrir son pays. Depuis, les expériences africaines se sont succédées et enrichies de nouvelles rencontres, anecdotes, croyances… Aujourd’hui, ses liens et son attirance pour le continent s’affirment comme une évidence. Par ailleurs, titulaire d’un Master européen en droits de l’homme et forte de plusieurs années d’expérience dans le domaine du développement, elle a toujours eu à cœur d’agir en faveur des femmes. Fascinée par le dynamisme de l’artisanat africain, elle décide en 2010 de remonter le fil de la filière textile en partant à la découverte de ses nombreux acteurs au Burkina Faso, au Ghana et au Mali. Elle découvre à cette occasion que l’artisanat textile représente pour de nombreuses femmes africaines un incroyable levier de développement et d’émancipation. Le projet Afrika Tiss est donc né de cette envie d’entremêler sa destinée à celle d’artisans rencontrés lors de ces échappées africaines tout en contribuant à favoriser l’entrepreneuriat féminin.
Maylis Souque, Secrétaire générale du PCN français de l’OCDE – Direction générale du Trésor, Ministère de l’Economie et des Finances
Maylis Souque est Secrétaire générale du Point de Contact National français de l’OCDE et chargée de mission sur les questions de RSE / CRE auprès du Président du PCN. Co-auteure du « Rapport du PCN sur la mise en œuvre des Principes Directeurs de l’OCDE dans la filière textile-habillement » remis à la Ministre Nicole Bricq le 2 décembre 2013 suite au drame du Rana Plaza, elle organise le traitement des saisines reçues par le PCN (Groupes Accor, Bolloré, Michelin, Etienne Lacroix, etc). Elle mène les activités de communication du PCN pour promouvoir les Principes Directeurs. Mme Souque a exercé des responsabilités d’adjointe de chefs du bureau au sein de la DG Trésor : secrétariat du PCN et anti-corruption (G20, OCDE, en 2010/2012 et aide au développement et suivi macro-économique en Afrique et aux Caraïbes en 2001/2005. Elle est par ailleurs spécialiste de la gestion de crise, des situations de fragilité et de gouvernance économique. Elle a exercé des fonctions de coordination d’institutions internationales notamment en tant qu’Experte Nationale Détachée auprès de la Commission européenne (2006/2010) et de chargée de mission au Quai d’Orsay (2010/2012). Maylis Souque est diplômée de l’Université Pierre Mendès France de Grenoble et titulaire d’un DAE de droit international public et d’un diplôme en administration et politique internationales.
Rennes : Nourrir le monde : comment innover dans les filières alimentaires ?
Alice Bordaçarre, Chargée de campagne Dignité au travail/RSE, ActionAid France – Peuples Solidaires
Chargée de campagne Dignité au travail dans le secteur agricole et responsabilité sociale des entreprises au sein de l’ONG ActionAid France-peuples solidaires, Alice Bordaçarre est la coordinatrice en France du projet européen Le juste fruit ! qui vise à améliorer les conditions de travail dans les pays producteurs de fruits tropicaux.
Jorge Acosta Orellana, Co-fondateur du syndicat des travailleur.se.s de la banane Astac
En 2007, Jorge Acosta alerte sur les problèmes de santé des travailleurs.ses de la banane causés par l’épandage des pesticides par avion. En 2008, représentant des travailleurs, il confronte Crop Life aux Etats-Unis et certains de ses partenaires : Dupont, Dow chemical et des entreprises équatoriennes qui vendent des pesticides. En 2010, Jorge informe le représentant des Nations-Unies sur les violations des droits fondamentaux des ouvriers.ères de la banane. Son interpellation est efficace, il est reconnu que ce travail s’effectue sous une forme proche de l’esclavage. En 2010, Il dépose une plainte auprès du Défenseur équatorien du people sur la violation des droits humains dans les plantations d’Equateur.
Marcel Launay, Co-président de Bretagne Cens
Marcel Launay a été agent de développement agricole dans le pays de Redon. Il a été représentant syndical des salariés de l’agroalimentaire, puis des consommateurs auprès du conseil départemental d’orientation agricole.
Co-président de Bretagne CENS, il milite depuis 20 ans pour la sensibilisation au commerce équitable qui permet aux petits producteurs défavorisés d’assurer leur développement autonome.
Guy Durand, Professeur émérite en économie rurale, Agrocampus Ouest Rennes
Enseignements et recherches sur :
l’économie du développement, les politiques agricoles, le commerce équitable et les circuits courts de commercialisation, la transition des agricultures vers la durabilité. Membre du Conseil d’administration d’AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), il est également Président fondateur de Max Havelaar France et Président du Comité Consultatif Agriculture du Conseil Départemental d’Ille et Vilaine.
Armelle Carnet-Lebeurrier, Responsable développement durable, Agrocampus
Originaire du monde agricole, Armelle Carnet-Lebeurrier souhaitait travailler au sein d’un organisme en lien avec les enjeux agronomiques. Elle travaille au sein de l’enseignement supérieur agronomique depuis 2002, tout d’abord à Clermont-Ferrand puis à Rennes en tant que chargée de projets et accompagnement au changement dans le domaine de la documentation. Depuis deux ans, elle est responsable développement durable et responsabilité sociétale d’AGROCAMPUS OUEST où elle a en charge des projets en lien avec les enjeux de durabilité des activités de l’école et la responsabilité sociétale.
Franck Delalande, Directeur Général de LOBODIS, France
Franck Delalande, un homme passionné et engagé : C’est en 1994 que Franck découvre Lobodis et via cette entreprise, le commerce équitable. « Un an après la création de Max Havelaar France, O. Bernadas, fondateur de Lobodis, m’a demandé si je voulais l’accompagner en Haïti. A cette époque, le commerce équitable n’était pas structuré. J’ai accepté de me rendre sur place. Et là, j’ai pu voir ce que le commerce équitable pouvait apporter de concret : en achetant 300 tonnes de café vert aux Haïtiens, c’était 50 000 personnes qui amélioraient leurs conditions de vie. » Cet engagement n’a jamais quitté Franck qui est depuis 2008 directeur général de Lobodis et en charge des relations directes avec les producteurs.
Franck Delalande, la passion du café : Le monde du café n’a plus de secret pour Franck Delalande qui évolue depuis sa naissance dans le monde du « grain vert ». Il n’est pas « tombé dans la marmite » mais dans les sacs de toile de jute ! Sa madeleine de Proust : l’odeur unique du café vert qui a bercé son enfance ; une enfance qui a façonné son caractère et naturellement développé ses aptitudes gustatives. C’est un vrai passionné de « bonnes choses », qui n’a pas son pareil pour détecter les subtiles notes aromatiques dans une tasse de café ou un verre de vin. Il a dirigé pendant 15 ans une société d’importation de cafés verts à Bordeaux et a ensuite travaillé 6 ans au Havre dans une des plus anciennes maisons de négoce de café avant de rejoindre Lobodis en 2006.
La devise de Franck Delalande : La personne humaine doit être placée au cœur de l’activité.
Conclusion plénière en ligne de la journée
Béatrice Bellini, Maitre de conférences en Sciences de gestion à l’université Paris Nanterre, et rattachée au laboratoire CEROS
Ses travaux portent sur la consommation et les modèles d’affaires responsables, avec une approche par la chaine de valeur
Laurence Beierlein, Co-directrice du master management de la RSE, IAE Eiffel – UPEC
Marie-Caroline Caillet, Directrice conseil droit et RSE chez Be-linked/Groupe Greenflex, Fondatrice du Centre de ressources sur la vigilance sociale, Docteur en droit
Marie-Caroline Caillet est Responsable du pôle conseil Droit et RSE au sein du cabinet Be-linked/Groupe Greenflex et est Docteur en droit. Elle a soutenu sa thèse en droit à l’Université de Bordeaux en 2014, sur « Le droit à l’épreuve de la RSE : étude à partir des entreprises transnationales ». Marie-Caroline a réalisé plusieurs travaux de recherche sur la responsabilité des entreprises et les droits de l’Homme. Elle a notamment travaillé avec des ONG puis en tant que consultante. Elle continue de conduire des travaux de recherche sur le devoir de vigilance et a fondé le Centre des ressources sur la vigilance sociale