« …En février dernier, des chercheurs de l’École de droit de Stanford ont publié un rapport incendiaire contre le BFC.
Ils y dénonçaient son manque de transparence et dressait un constat d’échec, la plupart des usines ignorant purement et simplement ses recommandations.
En conclusion, ces chercheurs soulignaient que les conditions de travail des employés avaient empiré et pouvaient être comparées à celles de la Chine, de l’Indonésie et du Vietnam, autant de pays qui n’ont jamais été sous la surveillance du Bureau international du travail. Quant aux salaires des Cambodgiens, ils étaient, à prix constant, moins élevés que dix ans auparavant.
Suite à ce rapport, le BIT a donc décidé de renforcer ses contrôles et de corriger son programme… »
Crédit photo : site EuropeAid