Lors du conflit en RCA, de grands négociants centrafricains ont acheté des diamants, alimentant ainsi des groupes armés dans le pays.
Ces ventes se faisaient alors que la RCA avait interdiction de les exporter. Les groupes armés Séléka et anti-balaka ont ainsi pu profiter du commerce des diamants en contrôlant les mines directement ou en taxant les routes et les voies aériennes.
Chacun de ces groupes ont pour point commun de sévères violations de droits humains : travail des enfants, exécutions sommaires, torture, destructions de maisons et villages etc.
En 2013, la RCA était le 14e producteur mondial de diamants bruts en volume et le 12e en valeur (61,1 millions de dollars en 2012).
La RCA est pourtant suspendue du processus de Kimberley, c’est-à-dire qu’elle n’est plus censée exporter de diamants tant qu’ils ne peuvent être certifiés comme n’étant pas des « diamants du sang ».