« Il convient tout d’abord de rappeler que la faible proportion de femmes dans les métiers de l’innovation résulte d’un jeu de chiffres (a number game en anglais). La propriété intellectuelle est indifférente au sexe du déposant. Le problème se pose en amont avec la participation des femmes dans l’activité économique. Le classement du Global Gender Gap Report 2017 effectué par le Forum Economique Mondial (WEF) donne à cet égard des résultats intéressants : si les 3 premiers pays en matière d’égalité femme/homme sont scandinaves (Islande, Norvège et Finlande), le 4ème est le Rwanda, le 6ème le Nicaragua et le 10ème les Philippines.
En dehors de ce dernier, les pays de l’ASEAN ont encore du travail : Laos (64), Singapour (65), Vietnam (69) Thaïlande (75) Malaisie (83), Indonésie (84), Cambodge (99), Brunei (102), Myanmar (104). Dans le domaine de l’innovation scientifique et technique, il n’y a tout simplement pas assez de femmes qui persistent dans ces métiers ou dans des positions de leadership, en dépit d’un nombre quasi équivalent de diplômés scientifiques et techniques. Avec des disparités en fonction des disciplines et des secteurs »