Areva accusée par WikiLeaks d’avoir mis en danger ses ouvriers en République Centrafricaine [Areva répond]

« Areva est accusée de négligence en Centrafrique. WikiLeaks a publié vendredi une série de documents qui pointent du doigt l’attitude du géant français du nucléaire sur son exploitation de Bakouma, à l’est du pays. Le site d’information accuse l’entreprise d’une part de ne pas avoir protégé ses employés contre les radiations d’uranium, d’autre part d’avoir bâclé la réhabilitation du site après son retrait du pays en 2012.

Des ouvriers sans protection, en contact parfois direct à mains nues avec de la terre qui contient de l’uranium…

Certaines fosses d’exploration ne seraient que partiellement recouvertes, d’autres laissées à ciel ouvert et aucune barrière ou signalisation ne serait installée pour prévenir les populations environnantes…

…Areva a réfuté ces accusations. [Elle] assure que « dès le démarrage des travaux d’exploration, tous les salariés d’Areva, et également les sous-traitants d’Areva, disposaient de tenues de travail adaptées et bénéficiaent de sensibilisations régulières à ce qui est enjeu de sécurité au travail et de radioprotection. On avait également mis en place un suivi radiologique des salariés et des sous-traitants…Je rappelle que toutes ces valeurs de suivi étaient largement inférieures à la limite réglementaire à la fois centrafricaine et également internationale.»…

Voir sur le site de Wikileaks :
Page sur la République centrafricaine, l’uranium et les ressources minérales [en Anglais]
Compte-rendu de la réunion du Comité chargé de suivi du processus de retrait de la société Areva Ressources Centrafrique avec la société Areva Ressources Centrafrique le mardi 27 novembre 2012 [en Français]

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