Nouveau briefing : quand les banques se plient devant total

17 juillet 2018 - Greenpeace, Les Amis de la Terre Belgique - Lucie Pinson, les Amis de la Terre France

« Mardi 17 juillet, Paris. Alors que s’ouvre la consultation publique concernant le projet d’exploration en eaux très profondes par Total au large de la Guyane, les Amis de la Terre France interpellent les banques françaises sur les dangers que fait peser sur le climat et la biodiversité la stratégie de développement de Total dans l’offshore très profond. Dans une nouvelle note de presse publiée en partenariat avec Greenpeace France, les Amis de la Terre appellent les banques à adopter immédiatement une politique d’exclusion et d’engagement avec le secteur.

 

Entre 2015 et 2017, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis ont accordé 502 millions de dollars aux activités pétrolières en offshore très profond de Total (1). Les banques n’ayant à ce jour aucune politique destinée à restreindre leurs financements aux projets et entreprises du secteur, ces financements sont amenés à croître. Car si le pétrole extrait par Total grâce à cette technique représente moins de 1% de la production totale de pétrole, il en constituera près de 22% en 2035 (2).

 

La note de presse intitulée « La Total des banques françaises » expose le double discours de Total en matière climatique. Total reconnaît dans son document « Intégrer le climat à notre stratégie », que la part du pétrole dans le mix énergétique mondial devrait passer de 31% à 25% d’ici à 2035 d’après le scénario 2°C de l’Agence Internationale de l’Energie. Mais une analyse des données Rystad révèle que le groupe prévoit une augmentation de 26% de sa production totale de pétrole et de 3665% de sa production de pétrole en eaux très profondes entre 2015 et 2035.

 

 

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