Tout le monde se souvient de l’émotion au sein de la communauté internationale face à ce qu’on a appelé les « minerais de sang », c’est-à-dire l’idée selon laquelle le coltan, la cassitérite, le tungstène et l’or qui sont exploités en République démocratique du Congo seraient à l’origine de la violence dans ce pays, notamment en permettant aux groupes armés de se financer. Une soixantaine de chercheurs parmi les plus connus sur la RDC, de membres de la société civile et d’acteurs du secteur minier publient ce mercredi une lettre ouverte à paraître dans plusieurs grands quotidiens pour dénoncer cette vision et l’impact des mesures prises.