Le Comité des droits de l’enfant examine les rapports du Burkina Faso [dont un sur le travail des enfants dans les mines]

21 janvier 2013 - ONU

« … Le Comité des droits de l’enfant a examiné, aujourd’hui, le rapport du Burkina Faso sur la mise en œuvre des deux Protocoles facultatifs se rapportant à la Convention relative aux droits de l’enfant, qui portent respectivement sur l’implication d’enfants dans les conflits armés et sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants…

Un code général de protection de l’enfant est en cours d’élaboration…
La mise en œuvre du projet «Travail des enfants dans les mines et carrières artisanales» lancé en 2009, [qui] a permis le retrait de 11 123 enfants dont 6 021 garçons et 5 012 filles dans 23 mines et carrières artisanales.  Il a également cité le lancement officiel, le 13 septembre 2011, d’un numéro vert à trois chiffres (le 116) pour dénoncer les violences faites aux enfants; l’adoption en juin 2012 d’un plan national d’action de lutte contre les pires formes de travail des enfants au Burkina Faso; ainsi que la réalisation en 2012 de plusieurs campagnes de sensibilisation sur la traite et les pires formes de travail des enfants, «dont 308 causeries éducatives, 309 ciné-débats, 21 émissions radiophoniques, 1065 counselings, 61 théâtres-fora et 101 patrouilles»…

Pour ce qui est du travail des enfants, surtout dans les sites miniers, la délégation a souligné que la législation du Burkina Faso interdit le travail des enfants en dessous de 16 ans, ce qui coïncide avec l’âge de fin de scolarité obligatoire.  Pour ce qui est des sociétés minières, la délégation a assuré qu’aucun enfant de moins de 18 ans ne travaille dans les mines, conformément à la législation.  Elle a toutefois reconnu que des enfants travaillent dans l’orpaillage, sur des sites artisanaux éparpillés à travers le pays, a expliqué la délégation.  Aussi, des mesures vont-elles continuer d’être développées pour assurer l’effectivité des textes qui ont été adoptés aux fins de l’interdiction de ce type de travail.

En général, ce ne sont pas directement les parents des enfants concernés qui décident d’envoyer leurs enfants travailler dans les champs en Côte d’Ivoire, mais des intermédiaires, a poursuivi la délégation…

 

Photo : site EuropeAid

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