« …Comme l’a souligné Ernst & Young, les défis pour les femmes africaines sont de deux ordres. Pour celles qui sont impliquées dans les activités économiques informelles, le défi est de faciliter l’accès à une participation économique plus formelle. Pour celles qui sont instruites et qui travaillent dans le secteur formel, le défi consiste à progresser au sein de leur entreprise.
Créer des opportunités pour que les femmes participent à l’économie permettra d’améliorer leur potentiel de gains et d’aider les familles à sortir de la pauvreté. La participation des femmes africaines à l’économie formelle est négligée et sous-évaluée. Il y a un manque patent de femmes aux postes de direction. Selon la dernière enquête auprès des entreprises réalisée par la Banque mondiale, seulement 1 femme africaine salariée sur 26 est employée à un poste de direction, comparativement à 1 sur 6 pour les hommes.
Une étude réalisée par la Fondation Nike au Kenya estime que l’investissement dans les filles pourrait apporter 3,2 milliards de dollars supplémentaires à cette économie. C’était Kofi Annan, l’ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies qui a déclaré qu’il n’y a pas d’outil de développement plus efficace que l’éducation des filles… »
Photo : RSE et PED