ÉVÉNEMENTS EN LIGNE

COMPTE-RENDU, VIDÉOS, PRÉSENTATIONS
LFEA #4 – Entrepreneuriat : Enjeux et solutions pour des projets ambitieux et l’accès aux financements

Intervenant.e.s

Suzanne Bellnoun, Présidente, OFAD (Organisation des Femmes Africaines de la Diaspora) [France]

Mélissa Etoke Eyaye, Coordinatrice Résonances Nord Sud, SIAD (Service international d’Appui au Développement) [France]

Odile Ano, Entrepreneure accompagnée par le SIAD [France]

Moumouni Nikiema, Directeur, SIAD [Burkina Faso]

Sandrine Zongo, Entrepreneure accompagnée par le SIAD [Burkina Faso]

Vidéos

Melissa Etoke Eyaye, sur le Projet Résonances Nord-Sud

Melissa Etoke Eyaye, questions sur l’entrepreneuriat féminin en Afrique

Melissa Etoke, sur les freins pour les entrepreneurs

Melissa Etoke, SIAD, entrepreneuriat féminin en Afrique – Sur le coaching prise de parole

Odile Ano, entrepreneure de la diaspora africaine en France, 1001 Noyaux

Suzane Bellnoun, OFAD, sur l’entrepreneuriat féminin en Afrique

Suzanne Bellnoun (OFAD) et Melissa Etoke (SIAD) sur l’entrepreneuriat féminin et ses financements

Malheureusement, les enregistrements de Moumouni Nikiema et de Sandrine Zongo ont rencontré un problème technique et nous ne pouvons pas les restituer, nous en sommes désolés pour eux et pour les participants à nos webinaires – leurs interventions étaient de très grande qualité.

Présentations

              

 

 

 

Compte-rendu

Le 30 juin 2017 s’est tenu le quatrième webinaire du cycle Leadership féminin dans l’économie africaine sur l’Entrepreneuriat féminin : Enjeux et solutions pour des projets ambitieux et l’accès aux financements.

L’objectif de ce webinaire était de montrer qu’il existe des solutions et des initiatives pour le succès de l’entrepreneuriat féminin. Les solutions comprennent la promotion de l’ambition et l’importance de se donner les moyens pour développer son entreprise.

Lors de ce webinaire, Mélissa Etoke a présenté Résonances Nord Sud (RNS), créé par le SIAD. RNS est une « structure d’incubation et d’accompagnement des entrepreneurs sociaux ancrés sur le double territoire Ile-de-France et Afrique ». L’organisation apporte, à travers une formation, une connaissance théorique et les notions fondamentales d’entrepreneuriat afin de mettre à disposition un bagage de connaissances nécessaires et de permettre à l’entrepreneur d’avancer dans la formalisation du projet. Résonances Nord Sud peut être défini comme un accélérateur de projets pour la diaspora.

L’accompagnement proposé par Résonances Nord Sud est personnalisé, dure 6 mois avec 120h de formation sur l’entrepreneuriat. Il y a 2 promotions de porteurs de projet par an et Résonances Nord Sud comptabilise 4 promotions au total. La dernière promotion est exclusivement composée de femmes. Mélissa Etoke souligne que les femmes sont multitâches (mères, épouses, entrepreneures) et que leurs démarches entrepreneuriales s’inscrivent dans un projet de vie global, visent à renforcer leur autonomie financière et à valoriser la composante sociale du projet. Ce dernier point est important chez RNS.

Mélissa Etoke a noté l’importance pour un entrepreneur d’avoir une vision de ce qu’il fait et il est primordial de formaliser le projet avant de penser au financement. Le business plan, livrable final, dessine une vision claire aux clients et décrit le potentiel de l’activité, mesure les charges et projette le projet dans l’avenir.

Avec 40 porteurs accompagnés et 4 entreprises créées, RNS a pour ambition d’enrichir son offre et de renforcer l’ancrage au sud. Les porteurs ont un double périmètre géographique avec des projets au nord destinés au sud et des projets au sud sous l’angle des fournisseurs.

Les partenaires de RNS en Côte d’Ivoire sont Foxtrot et Etone, et Graines de talent au Cameroun.

RNS intervient très en amont au moment de l’idée et accompagne le porteur pour construire un projet pérenne. D’un point de vue du financement, RNS accompagne les entrepreneur.e.s en aval de leur projet et les dirigent vers des acteurs qui sont spécialisés dans le financement.

Odile Ano, porteuse du projet 1001 Noyaux qui vise le secteur des cosmétiques et le secteur alimentaire, a ensuite fait part de son expérience en tant que femme entrepreneure et participante à la formation de Résonances Nord Sud. Odile Ano travaille sur les invendus de fruits – notamment la mangue – et les noyaux pour récupérer la matière et en faire un ingrédient utile pour la cosmétique – notamment du beurre de mangue. C’est lors de son Master en Côte d’Ivoire qu’elle a remarqué que les producteurs perdaient une quantité significative de leur récolte. La première phase d’incubation se situe en France puis se fera ensuite en Côte d’Ivoire. Grace à RNS, Odile Ano a réussi à avancer dans son projet et ce programme lui a permis d’interagir avec d’autres entrepreneur.e.s à des stades d’avancement différents. Odile Ano a expliqué que son entreprise est toujours à l’état de projet ; cela est dû aux négociations avec l’importateur.

Suzanne Bellnoun, Présidente de l’Organisation des femmes africaines de la diaspora (OFAD), remarque que la femme noire immigrée africaine est de plus en plus présente dans l’entrepreneuriat, notamment au travers de projets impactant le continent africain. En effet, l’intérêt des femmes entrepreneures de la diaspora africaine se tourne le plus souvent vers leur pays d’origine. En tant que femme entrepreneure africaine, vous pouvez accumuler des avantages comme des obstacles au développement de votre projet. C’est pourquoi la mutualisation des compétences est vitale à la pérennité de l’entrepreneuriat féminin. Néanmoins, Suzanne déplore le taux d’échec de 75% de ces entreprises, du à une absence d’espaces d’accueil, une incompréhension familiale ou une baisse d’investissement personnel dans les entreprises familiales. A partir de là, l’OFAD a étudié le terrain afin de chercher des solutions. En effet, 80% des femmes entrepreneures qui avaient connus des échecs voulaient recommencer, il est donc important d’apporter des solutions.

Moumouni Nikiema, Directeur du SIAD Burkina Faso, a ensuite abordé les enjeux de l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Au Burkina, 11,5% des jeunes sont au chômage dans le milieu urbain contre 2,2% au niveau national, et 15% des femmes sont au chômage. Moumouni Nikiema a identifié plusieurs problèmes pour les femmes entrepreneures comme :

  • Les capacités réduites des actrices du fait de manque de formation professionnelle ;
  • Les financements réduits du au système de prêt bancaire et subvention ;
  • Les pesanteurs sociales sur les populations,
  • Le manque de culture entrepreneuriale ;
  • Le manque d’innovation, de volonté et d’abnégation ;
  • Le problème d’accessibilité à la terre, à l’eau et à l’énergie.

Les conséquences identifiées sont :

  • L’accroissement de la pauvreté ;
  • L’augmentation du taux de chômage ;
  • L’accroissement de la crise sociale et économique.

La mise en place de solutions à ces problèmes permettrait de :

  • Développer la culture de l’entrepreneuriat chez les femmes ;
  • Se former dans son domaine d’activité et se perfectionner au fur et à mesure ;
  • Rechercher et conquérir une part de marché par l’intégration des chaines de valeurs ;
  • Faciliter la recherche de financements ;
  • Approche de développement « marchés inclusifs » – créer aujourd’hui l’accès pour les personnes qui n’ont pas accès à ces produits.

Sandrine Zongo a ensuite présenté son projet d’entrepreneuriat : la production, la collecte et l’exportation d’oignons. Sandrine souhaite exporter sa production en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Togo. Aujourd’hui, elle a réussi à fixer le prix de l’achat aux agriculteurs, d’un commun accord.

Suite à l’intervention venant du Burkina Faso, Suzanne Bellnoun a précisé que l’Afrique est le continent où les femmes créent le plus au monde. D’après elle, ceux qui doivent donner plus de moyens aux femmes ne doivent pas se cacher derrière les obstacles culturels et traditionnels. Pour Suzanne Bellnoun, quand on parle de l’entrepreneuriat en Afrique, il faut en parler dans sa globalité et sa complexité et non se limiter au cadre institutionnel.

Aujourd’hui, tous les indicateurs indiquent que la femme est dynamique, qu’elle rembourse mieux, qu’on peut lui faire plus confiance. Mais il s’avère que les femmes rencontrent toujours des difficultés à se faire financer. Le banquier, lui, est un commerçant, il pense aux chiffres, au rendement et à la rentabilité. La femme a tendance à prendre une tournure plus sociale et à se placer en victime, en demandeuse, alors qu’en fait, le banquier a aussi besoin des activités des femmes. C’est pourquoi il est important pour les entrepreneures de savoir vendre leur projet. Obtenir un financement pour son projet, c’est gagnant-gagnant pour l’entrepreneure et le banquier.

De plus, il est essentiel de passer de l’entrepreneuriat informel à l’entrepreneuriat formel. La faible bancarisation est due entre autres au fait que très peu de femmes ont des comptes bancaires en Afrique et cela pénalise les banques. Les banques n’aiment pas les entreprises individuelles, alors que si l’entreprise est co-portée par 2 personnes ou plus, cela rend le projet plus fort aux yeux du banquier en termes de sécurisation d’investissement.

Mélissa Etoke a précisé que quand il s‘agit d’investissement, les grandes banques ne sont pas les banques ciblées par les entrepreneures. Les entreprises de microfinance aident à promouvoir les femmes entrepreneures au sein du public. Mais ce n’est pas leur rôle de sensibiliser et de former les entrepreneur.e.s. Les femmes africaines se créent également leurs propres outils de financement comme les tontines. Il faudrait intégrer ces tontines dans les circuits financiers formels. Suzanne a insisté sur le fait que les entreprises formelles ont plus de difficultés à trouver des financements que les entreprises informelles, ce qui représente un frein à la formalisation des entreprises. Il faut leur donner des outils et des bonnes pratiques. Le vrai besoin est en fait la mésofinance[1] – l’écart de financement entre la microfinance et les banques traditionnelles – qui est essentielle pour les entrepreneur.e.s.

Joëlle Brohier a conclu, en accord avec Suzanne Bellnoun, que les mots clés de ce webinaire sont se mettre ensemble. Nous devons être attentives et nous donner nos propres outils parce que nous avons plusieurs catégories d’entrepreneur.e .s.

Questions-réponses

Le développement personnel de l’entrepreneur.e n’est-il pas la clé pour aller plus loin ?

(Mélissa Etoke) – En effet, la troisième promotion du programme avait alerté d’avoir des clés sur ces éléments-là, tels que la confiance en soi ou la capacité à présenter un projet. C’est pourquoi ils ont mis en place des ateliers théâtre, en misant sur la mise en situation de manière ludique pour avoir confiance en eux. Cela leur permet de créer les éléments de discours et de savoir ainsi parler du projet dans toutes les circonstances. Il est notamment essentiel en Afrique de se mettre en place dans cette posture d’entrepreneur.

Connaissez-vous des incubateurs spécifiques en Afrique et comment encourager/faciliter les incubations ?

(Mélissa Etoke) Les dynamiques de groupe peuvent naitre en dehors de l’incubateur, sous la forme de coopératives qui remplaceraient le levier d’incubateur. Même d’un niveau personnel, il est possible de créer un levier d’incubation avec des personnes ayant les mêmes idées (via des calendriers de rencontres pour demander des conseils). Les incubateurs aident principalement pour la capacité d’avancement et découvrir de nouvelles choses.

Quelles sont les principales difficultés d’être une femme entrepreneure ?

(Odile Ano) En tant que porteur de projet, comme l’a précisé Mélissa, il y a des obstacles liés aux autres tâches des femmes, tels que des contraintes familiales, en termes de gestion de temps, c’est pourquoi l’avancée du projet est progressive. Ensuite, il y a des difficultés rencontrées telle que la validité et la fiabilité du projet, la cohérence de la présentation et finalement financièrement le concrétiser.

Quels sont les principaux freins pour les entrepreneur.e.s ?

(Odile Ano) Les plus gros freins à mes yeux sont de faire évoluer leur état d’esprit et de bien définir le type de clientèle que l’on veut toucher. En effet, comme l’a dit Mélissa, le problème du financement intervient dans une phase beaucoup plus en aval du projet, car il faut avant tout concrétiser le business plan de l’entreprise avant de pouvoir le «vendre».

Quel projet mettre en place pour devenir leader dans le domaine de l’immobilier ?

R (Suzanne Bellnoun) Pour le leadership personnel, on est leader ou on ne l’est pas. Il faut donc réveiller le leadership qui sommeille, notamment à l’aide d’incubateurs. Il faut aller vers les gens, identifier les aspects sur lesquels il est prioritaire de travailler, et se mettre dans des situations de coaching. Mélissa a rajouté, qu’en position d’entrepreneur il faut une certaine confiance en soi, savoir se créer des opportunités et se mettre dans des situations de travail sur des axes d’amélioration.

Comment faire pour enregistrer son entreprise légalement, au Togo, et exporter à l’international ?

(Suzanne Bellnoun) L’Afrique est déjà un très grand marché et il faut valoriser ce type de produit au sein du marché africain avant de penser à exporter à l’international. Il faut aussi apprendre à consommer son propre produit. En voulant exporter à l’international, la plupart du temps cela consiste aussi à créer le besoin et cela coûte très cher. Alors qu’en exportant au sein du continent, la demande du produit est déjà présente.

Liens utiles

Cofina – Institut de mésofinance – www.groupecofina.com

 Biographies

Présidente-Fondatrice de l’OFAD,  fédération réunissant une centaine d’associations et entreprises de femmes, Suzanne Bellnoun est spécialiste Entrepreneuriat Féminin et coach. Elle développe les stratégies pour dynamiser et promouvoir les femmes de la diaspora africaine en donnant de la visibilité aux actions qu’elles réalisent. Elle joue le rôle d’interface entre les 2 espaces, organise les groupes de réflexion pour le développement de l’entrepreneuriat féminin africain et elle plaide auprès des institutions la cause des femmes.

Mélissa ETOKE EYAYE est diplômée de NEOMA Business School (ex ESC Rouen), Mélissa est coordinatrice de Résonances Nord – Sud, accélérateur de projets à fort impact social porté par les diasporas africaines et ancrés sur le double territoire Ile de France – Afrique.

Avant de rejoindre Résonances, Mélissa a travaillé pendant 5 ans comme consultante en management, spécialiste de l’optimisation des processus.

Diplômée de Master Pro Génie Environnemental et Industriel (UFR Paris Diderot), Odile Ano est la fondatrice de 1001Noyaux, un projet de transformation de fruits à noyaux invendus du marché de gros en matières premières pour les entreprises de cosmétiques. Son nouveau challenge : participer au développement d’une économie verte qui s’articule autour d’une écologie industrielle, source de création de profits et d’emplois.

Ancienne promo 3 de Résonnance Nord/Sud et hébergée actuellement dans l’incubateur de Rungis&Co, Odile prévoit de récupérer les mangues invendues du Marché de Rungis pour en faire du beurre de mangue, un ingrédient cosmétique utilisé pour les soins corporels et capillaires.

Elle a occupé des postes de chargée de mission développement durable, d’ingénieur projet pour le secteur de l’Automobile, de gérante d’une boutique d’art de la table et de la décoration de créations africaines…

Après obtention du baccalauréat série C en Côte d’Ivoire, Moumouni Nikiema a embrassé des études supérieures à l’université de Ouagadougou actuelle université Ouaga I Pr Joseph Ki ZERBO, couronné par une maitrise en physique pure. Après ce succès, il rentre à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) pour une formation en énergie et énergies renouvelables. Il fut fait ingénieur en génie électrique, génie énergétique et énergies renouvelables.

Après ses études supérieures et avoir passé 4 ans dans l’enseignement secondaire, il fait ses premiers pas dans le monde professionnel dans une entreprise privée de la place exerçant dans le domaine des énergies renouvelables et les TIC. Après une année passée dans cette entreprise, il intègre l’équipe opérationnelle de l’ONG française Service International d’Appui au Développement (SIAD) où il est à sa quatrième année d’expérience. Il a été respectivement chargé de projet électrification, ensuite coordinateur de projet, coordinateur Pays du SIAD et aujourd’hui directeur du SIAD BF. Pendant ses 4 ans d’expérience au SIAD il a pu bénéficier des formations certifiant en entreprenariat et il est aujourd’hui un formateur des formateurs en entreprenariat formé par l’organisation internationale, Promoting entrepreneurship for sustainable Development (SEED). En entreprise, il a pu acquérir des solides connaissances en dimensionnement, montage et conduite des projets d’installation solaire, centrales solaires et réseau électrique de distribution. Ces différents postes de responsabilité lui ont permis d’acquérir de solides connaissances en gestion et management des projets. L’entreprenariat occupe une place de choix dans les activités du SIAD BF (plus de 200 entrepreneurs formés ou accompagnés). Moumouni Nikiema est expert junior pour les questions des énergies, énergies renouvelables et l’efficacité énergétiques ainsi qu’en développement rural.

Passionné de football, de lecture et par l’enseignement, grand militant des organisations de la société civile burkinabé pour la lutte contre la cherté de la vie, l’injustice et l’impunité. Il a commencé son militantisme très jeune, déjà au lycée dans la FESCI en Côte d’Ivoire et ensuite à l’Union Générale des Etudiants Burkinabé (UGEB) à l’université de Ouagadougou où il a été délégué général élu des étudiants de l’UFR/SEA, délégué général élu de la cité Universitaire de Tampouy et ensuite vice-président chargé des activités socio-culturelles et sportives à l’UGEB et militant du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP). Particulièrement, aujourd’hui il est membre de l’association AFRICAN CULTURE pour la lutte pour l’amélioration des conditions de détention et d’alimentation dans les maisons d’arrêt et de correction du Burkina Faso.

Projet leadership féminin dans l’économie africaine

Les femmes africaines veulent faire carrière dans l’économie à égalité avec les hommes. Elles souhaitent vaincre les barrières sociales et culturelles auxquelles elles font face, surtout quand elles sont jeunes. Elles veulent obtenir la même rémunération que les hommes à travail égal. Elles veulent concilier carrière et vie personnelle.

Ce projet d’E-formation pour le leadership féminin dans l’économie africaine, vise, avec le soutien de Canal+ Afrique, à renforcer les compétences et connaissances des femmes africaines pour le leadership et le plaidoyer sur ce thème

[1] Le terme mésofinance désigne un segment de l’offre de financement à l’entreprise généralement peu ou pas développé dans les institutions de microfinance et dans les banques. Ce segment peut se définir comme compris entre le plafond des prêts relevant de la microfinance et le plancher du crédit bancaire (www.afd.fr/home/projets_afd/appui-secteur-prive/accessibilite-financiere2/mesofinance)


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