Ethiopie : les impacts sociaux et environnementaux de la jeune industrie textile

12 février 2016 - Le Monde [France] - Emeline Wuilbercq

« …Selon la Banque mondiale, la Chine devrait délocaliser 85 millions d’emplois industriels dans les prochaines années…

L’Ethiopie possède le plus grand cheptel d’Afrique. Nous [Huajian] achetons 80 % de notre cuir dans les tanneries locales à moindre coût. » Chez Huajian comme dans la plupart des usines étrangères de textile et de cuir qui se sont implantées en Ethiopie, le salaire mensuel moyen est d’environ 70 euros…

Dans l’usine flotte une odeur désagréable de colle, et le bruit des machines est assourdissant. Quelques rares ouvriers portent un masque de protection…

« Nous travaillons dur, bien plus que les quarante-huit heures hebdomadaires »…

« Il n’y a pas de salaire minimum en Ethiopie…c’est la porte ouverte à tous les abus », explique Angesom Gebreyohannes de la Confédération des syndicats éthiopiens…

En janvier 2015, les ouvriers de l’usine turque Ayka Addis Textile ont fait grève et obtenu une augmentation de 25 % de leurs salaires…

Les déchets de l’usine sont rejetés dans la rivière où les familles viennent chercher de l’eau… »

Photo : Alvise Forcellini – Site EuropeAid – Ethiopie

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