« Le ministère chinois de l’Industrie a annoncé qu’il préparait l’interdiction des véhicules à propulsion thermique dans tout le pays. Si l’échéance n’est pas précisée, elle devrait se situer entre 2030 et 2040…
Qui aurait dit, il y en a encore quelques années, que l’un des plus importants signaux en faveur de la transition énergétique mondiale proviendrait de Chine, le deuxième émetteur de CO2 de la planète…
La Chine n’est pas le premier pays à prendre cette décision. Il est le septième après la France et le Royaume-Uni qui ont annoncé la même interdiction pour 2040, l’Allemagne, la Hollande et l’Inde pour 2030, la Norvège pour 2025…
Mais d’ores et déjà, la Chine est l’un des tous premiers marchés de l’électrique. Selon l’Association des fabricants automobiles en Chine (CAAM), plus d’un million de voitures électriques ont été vendues en Chine, dont la moitié en 2016. En 2020, le groupement professionnel prévoit 2 millions d’unités vendues chaque année…
Les grands constructeurs mondiaux savent que le marché de l’électrique passe par les consommateurs chinois. Volkswagen a donc décidé de concentrer dans le pays ses principaux développements industriels. General Motor y a placé toute sa R&D. Renault-Nissan et Ford y ont créé une société commune pour développer les motorisations électriques. C’est un signal fort qui montre déjà que la Chine va tirer toute la recherche mondiale vers la mobilité électrique… » .
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