La CPI saisie par des Cambodgiens sur des crimes résultant de l’accaparement des terres

« Une communication soumise aujourd’hui au Bureau de la Procureure (BdP) de la Cour pénale internationale (CPI) atteste que la pratique massive et systématique des crimes découlant de l’accaparement des terres pratiquée par l’élite dirigeante depuis une décennie est constitutive de crimes contre l’humanité…

L’avocat des victimes, Richard J Rogers présente la preuve qu’au cours des 14 dernières années, 770 000 personnes (soit 6% de la population du pays) ont été affectées par l’accaparement des terres au Cambodge. 145 000 personnes ont été transférées de force hors de la capitale, Phnom Penh. Celles qui ont été expulsées de leurs terres continuent de souffrir, dans des conditions effroyables, dans les camps de réinstallation où l’insécurité alimentaire et les maladies sévissent. Proportionnellement, les minorités autochtones ont été particulièrement touchées , la moitié de leur population ayant déjà été expulsée de ses terres ancestrales…

Pour la seule année 2012, des ONG locales ont documenté l’arrestation arbitraire de 232 travailleurs et militants sur cette question foncière. Les auteurs de ces crimes à caractère politique ont bénéficié d’une impunité totale… »

Photo : RSE et PED

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