L’OIT demande au Qatar de réformer sa législation afin de mettre un terme au travail forcé et de permettre aux travailleurs et travailleuses de former des syndicats

… et met en garde les entreprises qui font du commerce avec le Qatar.

« L’Organisation internationale du travail (OIT) a vivement critiqué le Qatar pour son recours au travail forcé et a appelé à de majeures réformes de la législation du travail, notamment des changements urgents du système de travail de la kafala (parrainage), à la garantie des droits des travailleurs/euses domestiques et au respect des lois internationales permettant aux travailleurs/euses migrants de s’affilier à un syndicat et de négocier collectivement des salaires décents et une protection au travail.

Les décisions ont été approuvées par le Conseil d’administration de l’OIT à Genève, à l’issue de sa dernière session tenue le vendredi 28 mars.

Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, a déclaré « La décision prise par l’OIT prévient les entreprises que faire du commerce avec le Qatar va à l’encontre des lois internationales. Tant que le Qatar n’aura pas mis sa législation en conformité avec les normes internationales, les entreprises s’exposent aux risques juridiques et de réputation liés au recours au travail forcé au Qatar. »  »

Rapport de l’OIT sur la liberté syndicale au Qatar.

Rapport de l’OIT sur le travail forcé au Qatar.

Crédit photo : Amnesty International

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