Cameroun : comment l’or change le visage de Bétaré-Oya

14 novembre 2015 - CEMAC Business - En association avec Le Quotidien de l’Economie - Auteur : Bernard Bangda

« …Simon Etsil, le sous-préfet de l’arrondissement de Bétaré-Oya…« En effet, soutient-il, en ville comme dans les villages, des maisons aux toitures en tôles ondulées et aux murs en matériaux durables sont désormais visibles. Ceci est le fait des retombées de l’exploitation minière désormais encadrée par l’Etat à travers le code minier et les différentes mesures prises par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique et le Premier ministre…

Que faites-vous pour faire respecter les clauses environnementales par les sociétés minières ?
[Simon Etsil] Nous entendons lancer une opération de répression afin que les opérateurs miniers referment systématiquement ces grandes cavités 48 heures au plus après leurs activités. Mais avant notre action, nous entendons procéder à la sensibilisation de ces artisans miniers pour qu’ils se conforment à leurs cahiers de charges qui prennent en compte l’aspect environnemental… »

Selon une synthèse réalisée en juillet 2015 par la délégation régionale du Minmindt de l’Est, « dans la Kadéy, notamment à Batouri, 09 sociétés minières exercent, tandis que dans le Lom-et-Djerem, on compte 15 à Ngoura, 03 à Garoua-Boulaï et 33 à Bétaré-Oya ». Très loin des 5 777 autorisations d’exploitations minières artisanales recensées dans la région de l’Est lorsque, le 14 mai 2014, Emmanuel Bondé, alors ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), décide de suspendre « sur toute l’étendue du territoire national pour une durée de six mois, la délivrance, le renouvellement et toute transaction sur les autorisations d’exploitations minières artisanales (AEA) ». »

Photo : site EuropeAid

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