Bangladesh : un nouvel incendie met en lumière les limites des engagements des grandes marques comme H&M et JC Penney

15 février 2016 - Observatoire des multinationales - Olivier Petitjean

« Un incendie est survenu il y a quelques jours dans une usine textile de Gazipur, au Bangladesh, fournissant plusieurs marques de confection occidentales, dont H&M. Quelques semaines auparavant, les ONG avaient relevé que plus de la moitié des fournisseurs du groupe suédois n’avaient toujours pas installé de portes coupe-feu. L’effondrement du Rana Plaza en avril 2013 avait provoqué une prise de conscience globale et les grandes marques, à commencer par H&M, avaient alors multiplié les engagements pour améliorer la sécurité et les conditions de travail dans leur chaîne d’approvisionnement, au Bangladesh et ailleurs. L’élan est-il retombé ?…

une étude [montre] que plus de la moitié (55%) des fournisseurs stratégiques d’H&M au Bangladesh (fournisseurs classés « or » ou « platine » par la firme suédoise, soit 32 sur 229 fournisseurs au total dans le pays) n’avaient toujours pas installé de portes coupe-feu. En moyenne, ces usines n’avaient effectué qu’à peine plus de 60% des actions correctives recommandées. Sur les 229 usines fournissant H&M au Bangladesh, seulement 10 sont considérées comme « en bonne voie » »

Lire aussi :
Le Collectif Ethique sur l’étiquette, membre de la Clean Clothes Campaign, l’International Labor Rights Forum, Le Maquila Solidarity Network et le Worker Rights Consortium expriment leur indignation suite au nouvel incendie qui s’est déclaré dans l’usine textile Matrix Sweater au Bangladesh, fournisseur d’H&M et de JC Penney
Ethique sur l’étiquette, février 2016

Dessin : Stephff pour RSE et PED

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