« …Il nous a semblé que la France n’était pas l’un des acteurs majeurs de ce mouvement, for- tement encouragé par le contexte de mon- dialisation de l’économie, mais qu’il valait la peine d’essayer de préciser quelles entreprises étaient impliquées dans ce mouvement, et quelle était l’ampleur de l’implication des en- treprises françaises dans l’agriculture de pays tiers.
On n’aborde pas ici les implications de cette présence d’entreprises françaises à l’étranger sur les paysanneries et les communautés ru- rales des différents pays concernés ; de nom- breuses ONG comme Peuples Solidaires, le CCFD, ou le « Oakland Institute » aux Etats-Unis, font par ailleurs ce type d’analyses…
Mais AVSF a été confronté déjà deux fois, dans ses projets en Amérique Latine, à l’ex- pansion de grands projets agricoles extérieurs aux communautés paysannes avec lesquelles il travaillait : Ces projets venaient menacer la vie propre des communautés locales. Et glo- balement, dans beaucoup de situations, ces grands projets agricoles viennent clairement concurrencer l’agriculture familiale locale… »