« …Depuis 2010, les travailleurs migrants sont autorisés à se syndiquer, à voter lors des élections professionnelles et à participer aux comités de travailleurs à l’échelon des entreprises.
Cette modification législative a eu un impact considérable dans les Zones industrielles qualifiantes (ZIQ) et en particulier dans le secteur textile qui emploie 75 à 80 pour cent de cette main-d’œuvre immigrée – quelque 30 000 personnes originaires du Bangladesh, du Sri Lanka, d’Inde et d’ailleurs…
En 2012, le salaire minimum national a été augmenté et porté à 190 dinars pour les Jordaniens mais il a été fixé à 110 dinars jordaniens pour les migrants.
Dans le secteur textile, plus de 70 pour cent des travailleurs sont des femmes, dont la plupart ont quitté leur foyer et leur famille pour la première fois, sont analphabètes et ignorantes de leurs droits en Jordanie… »