« …L’édition 2013 du Rapport sur les catastrophes dans le monde s’intéresse aux technologies et à l’avenir de l’intervention humanitaire. Rédigé par une quarantaine d’humanitaires et d’universitaires, le rapport souligne que ce sont les populations locales qui sauvent le plus de vies pendant les premières heures, décisives, qui suivent le déclenchement d’une crise. Pourtant, nombre de ces « premiers intervenants » n’ont pas accès à des informations et des outils de base vitaux, tels que les systèmes d’alerte précoce, une connectivité de base et une infrastructure de réseau.
Si « les nouvelles technologies renforcent sensiblement la capacité des communautés de faire face aux catastrophes de manière autonome », le rapport reconnaît qu’il existe de « profondes inégalités d’accès » à ces technologies. Ces inégalités, désignées dans le rapport par l’expression « fracture numérique », sont marquées dans les pays les plus exposés aux risques de catastrophe… »
Photo : site EuropeAid – Agadez, Niger