« L’Argentine et les deux fonds spéculatifs américains lui réclamant plus d’un milliard de dollars ne sont pas parvenus à un accord, mercredi, à New York. Pour la deuxième fois en 13 ans, Buenos Aires se retrouve en défaut de paiement…
La présidente argentine, Cristina Kirchner, avait eu beau s’émouvoir de ce « chantage au défaut de paiement », la décision du tribunal new-yorkais avait été validée, le 16 juin, par la Cour Suprême des États-Unis…
[Les fonds vautour] avaient refusé, contrairement à l’écrasante majorité des autres détenteurs de dette argentine d’accepter une réduction de 70 % de la valeur de leur créance. En fait, NML et Aurélius, deux fonds spécialisés dans le recouvrement de dettes des États souverains, ont voulu jouer au plus fin et ont donc gagné… »