L’accès à la terre : une nécessité vitale pour les pauvres, souligne le Groupe de la Banque mondiale

8 avril 2013 - Banque Mondiale

« …Les réserves de terres utilisables se font rares et l’on voit trop de spéculateurs et d’investisseurs sans scrupules profiter des petits paysans, des petits éleveurs et d’autres groupes impuissants à défendre leurs droits. C’est particulièrement le cas dans les pays n’ayant pas de système de gouvernance foncière solide.

« Le Groupe de la Banque mondiale s’inquiète lui aussi des risques associés aux grandes opérations d’acquisition de terres, » a déclaré Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. « L’accès à la terre est une question de vie ou de mort pour des millions de pauvres. Il est indispensable de mettre en place des politiques foncières modernes, efficaces et transparentes pour réduire la pauvreté et favoriser la croissance, la production agricole, l’amélioration de la nutrition et le développement durable. »

« Nous avons accéléré nos investissements dans l’agriculture ces dernières années, permettant ainsi aux petits exploitants d’accroître leur productivité, de réduire le gaspillage, d’accéder aux marchés et d’obtenir des droits fonciers clairs », a ajouté Jim Yong Kim. « Nous travaillons à faciliter l’accès des femmes agricultrices et chefs d’entreprise à des financements. Mais il faut faire davantage pour renforcer les capacités et les protections en matière de droits fonciers, et pour donner aux sociétés civiles les moyens de demander des comptes à leurs gouvernements.

Le Groupe de la Banque mondiale se mobilise plus que jamais pour :

améliorer la gouvernance foncière en développant la transparence, les mécanismes de responsabilisation et la participation aux processus décisionnels ;
protéger les droits des propriétaires fonciers et obtenir des avantages pour les petits exploitants ;
promouvoir des politiques qui reconnaissent toutes les formes de tenure foncière et aider les femmes à bénéficier des mêmes droits fonciers que les hommes ;
encourager les investissements agricoles viables sur le plan environnemental et social.
Le Groupe de la Banque mondiale plaide depuis longtemps en faveur de la transparence et d’une plus grande ouverture des systèmes de gestion des ressources. Tout le monde a intérêt à ce que les informations de base sur les transactions de terres soient rendues publiques.

Le Groupe de la Banque mondiale soutient et adhère aux Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Elles constituent un instrument international majeur pour orienter certaines réformes de la politique publique, y compris nos propres procédures et recommandations aux clients. Le Groupe de la Banque mondiale collabore déjà avec les pays pour mettre en œuvre les Directives volontaires, plus spécialement en Afrique… »

Photo : site EuropeAid

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