« Plus de 115 ans après la signature de la Loi Dorée, l’esclavage est encore d’actualité au Brésil, notamment dans les plantations de canne à sucre. Le secteur sucrier y est en pleine expansion car la libéralisation programmée du commerce international favorise les modes de production de ce pays. Les grandes multinationales, souvent européennes, ne s’y sont pas trompé, et investissent massivement au Brésil depuis quelques années. Or, en négligeant le respect des droits dans ce secteur, elles s’apprêtent à cautionner les formes modernes d’esclavage et à importer du sucre produit dans des conditions odieuses… »