RESTITUTION – Filières durables, entreprises performantes – Événement à la CCI Ille-et-Vilaine

Filières durables, entreprises performantes – Événement à la CCI Ille-et-Vilaine

Remerciements

Encore un immense merci à nos partenaires pour l’appui à l’organisation de cet événement : le World Trade Center Rennes Bretagne, la CCI d’Ile et Vlilaine, la Région Bretagne, Rennes Métropole, les associations CEV (Commerce équitable Vitré) et Bretagne CENS et le Lab de BPI France.

Un très grand merci également aux représentant.e.s d’entreprise pour leur présence et leurs interventions ainsi que la richesse de leurs témoignages : Loïc Hénaff et Phillipe Chancerel de l’entreprise Jean Hénaff, Jean-François Feillet, Directeur qualité de la Maison Chancerelle (marque Connétable), Emmanuel Rwakagara Nzungize, Gérant de la COOPAC Rwanda et Directeur fondateur de la société SPRL Virunga Coffee à Bruxelles, les fondatrices de Muse & Marlowe Aline Gibson et Lucie Flochlay, Marie Le Hénaff Gloux, Responsable développement durable chez Diana, Lancine Koulibaly, Co-fondateur d’Umòja Shoes, Nathan Pezet, Coordinateur filière végétale Triballat Noyal, Alice Calvez-Pignot de la Société O.code, Aurélien Sautière, Directeur exécutif de FSC France et Bertrand Roussel, Directeur agriculture biologique, Groupe Terrena.

Merci enfin pour leurs prises de paroles éclairées et leur précieux soutien dans l’animation des ateliers à Anne Patault, Vice Présidente du Conseil régional de Bretagne, Nadège Noisette, Adjointe déléguée aux approvisionnements de Rennes Ville et Métropole, Vivien Pertusot, Directeur adjoint, Bpifrance Le Lab, Sarah Kerzerho de l’Agence Déclic, Cécile Martin, Co-fondatrice de CXO, Directrice d’1Kubator Rennes et Fondatrice d’ESTIMNumérique et Magalie Chesnel, Conseillère entreprises achats et économie circulaire à la CCI Ille-et-Vilaine.

Ils ont démontré un engagement fort en faveur d’un développement économique durable de la Bretagne et des pays du Sud.

Le l6 mai en quelques mots

Cet événement du 16 mai dernier était consacré aux achats responsables et nous avons eu l’honneur à cette occasion de recevoir 90 participant.e.s, d’assister aux interventions de 14 entreprises et institutions engagées en faveur des achats responsables, de découvrir un stand sur le commerce équitable animé toute la journée par la CEV et Bretagne CENS et enfin de participer à 5 ateliers autour des thématiques suivantes :

Qualité et traçabilité dans la chaîne d’approvisionnement
Assurer un revenu décent aux agriculteurs dans les chaines d’approvisionnement agro-alimentaires
Oeuvrer pour des conditions de travail décentes et l’égalité femmes-hommes dans les chaines d’approvisionnement – Quelles bonnes pratiques et quelles retombées positives ?
Accès aux marchés et critères RSE : S’assurer des bonnes pratiques de ses fournisseurs
Innover pour répondre aux attentes du consommateur : comment valoriser ses bonnes pratiques d’un bout à l’autre de sa chaîne de valeur (l’exemple de l’économie circulaire)

Ce que nous avons souhaité à travers cet événement, c’est pouvoir offrir aux entreprises du territoire breton la possibilité de cartographier leurs achats venant du Sud afin de les sensibiliser aux enjeux sociaux et environnementaux de ces produits importés. Ainsi, nous voulions permettre à ces entreprises, par le biais d’initiatives collectives, de mieux maîtriser ces enjeux et d’en faire des opportunités pour leur performance économique et pour l’économie bretonne.

Présentations

Les entreprises bretonnes partagent leur pratiques d’achats responsables au sud

Nous avons proposé aux entreprises bretonnes qui ont une pratique d’achats responsables au Sud de compléter notre trame de fiche de bonne pratique

Pourquoi ce thème des achats responsables au sud?

L’économie bretonne et ses emplois reposent de façon importante sur ces importations de produits et de ressources naturelles. On peut par exemple citer le soja, essentiel pour l’élevage breton (30% de l’alimentation des bovins) venant massivement d’Amérique Latine , ou encore le café, le cacao, le thon, les métaux pour l’électronique et les voitures, le bois, le coton et les articles textiles. Ces matériaux et produits sont souvent critiqués, par des rapports d’ONG, d’institutions internationales et par les médias pour leurs impacts sociaux et environnementaux : pollution, conditions de travail, travail des enfants, discrimination, corruption etc.

Ces critiques, certaines avérées, certaines à l’état d’allégations, font peser des risques sur les entreprises qui s’approvisionnement avec ces produits : badbuzz, approvisionnements incertains, risques juridiques (la loi française sur le devoir de vigilance des sociétés-mères vis-à-vis de leurs filiales et de leurs fournisseurs, de mars 2017 oblige les entreprises françaises avec plus de 5 000 salariés en France ou 10 000 salariés dans le monde, à un devoir de vigilance : identification des risques en matière de droits humains, prévention de ces risques, mécanisme de recueil des plaintes et reporting), etc.

À l’inverse, des exemples comme celui d’Hénaff et le poivre bio de Sao Tomé et Principe, montrent que des démarches d’achats responsables et durables contribuent au succès d’entreprises bretonnes. De plus, les entreprises qui mettent en place une démarche RSE voient leur performance économique globale augmenter en moyenne de 13%[1].

[1] Etude Stratégie.gouv.fr, 2016