« Les autorités marocaines ont annoncé une série de mesures d’urgence, suite au rejet sur le littoral de boues noires non-identifiées provenant apparemment d’une centrale thermique dans la ville de Mohammedia, sur la côte atlantique…
Les investigations ont confirmé la présence de taches noires sur une superficie de plus de 4000 m², sur une plage de Mohammedia. Cette petite ville balnéaire, particulièrement prisée par les touristes locaux et les Marocains résidant à l’étranger durant l’été pour ses nombreuses plages et son poisson, abrite toutefois l’une des plus importantes zones industrielles du pays…
L’affaire a pris de l’ampleur après la diffusion sur internet de vidéos de la pollution, donnant lieu à plusieurs articles dans la presse locale…
Les habitants de Mohammedia manifestent régulièrement contre la pollution de leur ville, autrefois surnommée la « ville des fleurs », et dénoncent à coups de vidéos sur Internet la pollution atmosphérique, en particulier les couches de poussière noire sur leurs terrasses…
Le Maroc, qui a abrité en novembre dernier la 22e conférence internationale sur le climat (COP22), a fait de la cause environnementale l’un de ses principaux outils de communication à l’international et se pose en champion africain du développement durable » .
Photo : RSE et PED