La finance climat pour soutenir le développement

1 février 2015 - L'Équatorial Magazine

« L’économie de l’humanité a souvent eu comme attache une ressource naturelle. Ainsi, l’or, le charbon, le pétrole, le bois, etc. ont, et continuent à alimenter cette économie. Leur exploitation excessive a certes conduit à l’essor de cette dernière, mais aussi a contribué à mettre en péril notre planète, notamment avec l’augmentation des gaz à effet de serre. Pour un développement durable, une écono- mie basée sur des ressources qui en même temps contribue à l’atténuation de ces gaz à effet Directeur de Publication de serre s’avère dès lors indispensable. C’est ainsi que s’est dessiné, depuis la mise en vigueur du protocole de KYOTO, en 2005, ‘’le marché du carbone’’.

Or, ces puits de carbone sont dorénavant susceptibles de générer des revenus aux Etats, aux collectivités et aux entreprises grâce au ‘’ marché du carbone’’. Ce dernier prévoit en effet, des ‘’crédits carbone’’ correspondant à la quantité de réduction de CO2 calculée suivant des méthodes reconnues comme entre autres, du calculateur carbone simplifié développée par ‘’Ethi carbon’’ (l’article ‘’ les enjeux de la finance climat pour soutenir le développement durable’’ de ‘’ ENERGIES 2050 ‘’ que vous trouverez dans ce numéro en édifie amplement).

Néanmoins, le marché carbone est une aubaine pour les pays en développement, notamment pour ceux du bassin du Congo par exemple, qui à son actif possède plus de 250 millions d’hectares de forêts, pouvant ainsi leur générer des revenus tout en préservant leur environnement et en contri- buant à la réduction des effets des émissions des gaz à effet de serre, surtout que cette année 2015 en sera ‘’décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique post 2020’’. Toutes les parties prenantes se doivent alors de mettre en œuvre exclusive ce nouveau type d’économie : ‘’ le marché du carbone’’.

Tout d’abord, nous connaissons le carbone comme un élément chimique, le sixième du tableau périodique de Mendelev, de symbole ‘’C’’ dont la masse atomique est de 12,01074. Il forme le diamant, le graphite, les fullerènes et surtout la charpente des êtres vivants. Dans l’atmosphère, il est sous la forme de dioxyde de carbone (C02) qui, malheureusement, fait partie des principaux gaz à effet de serre. Ce- pendant dans son cycle, le carbone se forme, se décompose et se stocke. C’est ainsi que les plantes, par le phénomène de la photosynthèse, le captent et le stockent pour constituer « des puits de carbone »… »

Photo : Cyprien Banyanga – Site EuropeAid

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