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COMPTE-RENDU « TIC et RSE, un duo gagnant pour le développement entrepreneurial en Afrique »

Le 17 mars 2015 -

Les entreprises des TIC innovent en créant des services et produits innovants ayant un fort impact sociétal

Après des décennies sombres, la croissance économique a décollé en Afrique, et les TIC n’y sont pas pour rien y contribuant pour une large part. Ce qui interpelle, au-delà de leurs 12% de contribution à la croissance, c’est l’impact sociétal positif, pionnier, et à vrai dire inattendu qu’ont pris les TIC sur ce continent encore très rural. De manière jamais vue ailleurs, l’accès via le téléphone et l’internet mobile à l’information sur les marchés agricoles, à des services de santé, à des moyens de paiement et d’assurance, a permis de connecter des centaines de milliers de fermiers et personnes vivant en milieu rural. Les TIC ont aussi permis l’accès à l’éducation à un plus grand nombre. Ainsi ont-ils favorisé la mise en relation des différents acteurs économiques, et les échanges au sein des pays et à travers tout le continent africain.

Le 17 mars 2015, lors d’une soirée organisée par l’association des diplômés de Télécom Bretagne et RSE et Développement, Orange et Alcatel-Lucent sont venues témoigner des projets à fort impact social qu’elles mettent en place, détaillant certaines applications du domaine de l’agriculture  (mAgri) et de la santé (mSanté).

Intervenants :

  • Brah Adamou Amadou, chef de projet mAgri, Orange AMEA (Afrique Moyen-Orient Asie)
  • Christ Azika-Eros, chef de projet et coach de jeunes entrepreneurs (Orange Côte d’Ivoire)
  • Élisabeth Eude, directrice de la fondation Alcatel-Lucent
  • Florence Gaudry-Perkins, International Director for Global Government Sector au siège social d’Alcatel-Lucent)

Modératrice : Chantal Brohier, co-fondatrice de RSE et Développement et diplômée de Télécom Bretagne

Compte-rendu

Chantal Brohier a introduit la soirée, en présentant quelques-uns des défis et opportunités que présente le développement des TIC dans les pays en développement.
Voir la présentation.
Si les opportunités pour les entreprises du secteur des TIC de contribuer au développement des pays du Sud sont nombreuses dans beaucoup de domaines tels que la santé, l’agriculture, l’accès aux services bancaires, à l’éducation,…, et contribuent largement à l’entrepreneuriat local, elles ne doivent pas faire oublier la responsabilité qu’elles ont sur d’autres plans tels que le respect du consommateur avec un accès abordable et une bonne qualité aux services numériques, le respect de la vie privée, la lutte contre le « dark-side » de l’internet (terrorisme notamment), ne pas contribuer aux conflits alimentés par le revenu de métaux et terres rares,…

Nous remercions nos intervenants d’avoir accepté de venir nous parler des projets de développement développés par Alcatel-Lucent et Orange, deux entreprises majeures du secteur.

Florence Gaudry-Perkins, International Director-Global Government Sector chez Alcatel-Lucent, introduit le sujet en rappelant, à l’aide de quelques chiffres, comment la pénétration du mobile dans les pays du sud a favorisé l’essor des applications mobiles dans ces pays.
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Ainsi, a-t-elle souligné, au Sénégal, le taux de pénétration d’Internet se fait largement via le mobile (90%). En Chine, 83% des connections Internet se font de la même manière. Et en Inde, 7 personnes sur 8 se connectent aussi à Internet via leur téléphone mobile. De plus, les études indiquent un fort développement des smartphones (depuis 2000, 43% de croissance annuelle en Afrique, soit 350 millions de smartphones prévus d’ici fin 2015).

Une croissance et un développement qui favorisent naturellement le déploiement de services mobiles, en particulier dans le domaine de la santé où, a-t-elle bien insisté, il est important de gérer les projets en mode multi-partenariat afin d’assurer leurs succès.

Après une introduction générale sur le lien fort entre le développement technologique (notamment la mise en place du haut débit) et l’accroissement du développement social dans les pays du Sud, en particulier en Afrique, Florence Gaudry-Perkins a mis l’accent sur des projets Msanté déjà mis en place ou bien avancés. Elle a expliqué que ces projets pouvaient avoir un caractère préventif (Masiluleke pour la prévention contre le Sida en Afrique avec la Praekelt Foundation), éducatif (The Mobile Academy en Inde qui permet de diffuser des cours de santé maternelle avec BBC Media Action et la fondation Bill & Melinda Gates) mais aussi un impact médical et économique réels dans la mesure où ces services permettent une meilleure gestion des stocks par exemple Village reach en Mozambique (avec le gouvernement et le ministère de la santé) qui utilise le mobile pour gérer les stocks de vaccins (95% des enfants au lieu de 69 % ont pu être vaccinés grâce à ce service).

Plusieurs maladies dont la malaria et le diabète (en extension sur le continent africain) pourraient bénéficier de projets mobiles extrêmement efficaces car bien adaptés au mode de vie et offrant aussi un gain de temps précieux. Par exemple, l’application Matimabu, développée par de jeunes entrepreneurs africains, permet de détecter la malaria sans prélèvement et avant même l’apparition des symptômes.

Au Sénégal (avec Orange d’ailleurs) et de nombreux autres partenaires dont Sanofi, Alcatel est impliqué dans un programme très important pour lutter contre le diabète (dans le cadre de Be He@lthy Be Mobile à l’initiative de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et ITU (International Telecommunication Union). Ce projet multi-partenaires part d’une utilisation très simple des SMS pour éveiller les consciences (en Afrique, on estime entre 50 à 90 % de diabétiques non diagnostiqués !), développer l’éducation, la prévention et permettre des soins plus rapides qui seraient aussi un levier efficace pour éradiquer la mortalité due au diabète très forte dans ces pays (80% des décès liés au diabète sont dans les pays à faible revenu).

Pour conclure Florence Gaudry Perkins est revenue sur la méthode employée par Alcatel pour être partie prenante notamment dans les projets de M-santé en s’appuyant sur des partenariats avec les banques, les grandes organisations internationales, les fondations, en développant des relations avec l’éco-système santé et éducation (ONG, entreprises secteur privé de santé et des TIC) et en s’appuyant également sur un socle technique existant : plateforme SaaS et solutions Cloud, eGouvernement…


Brah Adamou Amadou, chef de projet mAgri Orange AMEA (Afrique Moyen-Orient Asie), a présenté la stratégie O4D de Orange développée dans le cadre de sa RSE avant de faire un focus sur des applications de téléphonie mobile au service de l’agriculture.

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OrangePres1erePage

 

 

 

Afin de dynamiser l’innovation sociale et économique, notamment dans le secteur agricole, la stratégie O4D de Orange (Orange For Development) est structurée autour de 3 axes:

  • Infrastructure et connectivité, pour une meilleure couverture réseau et pour permettre un accès à tous et notamment aux populations rurales.
  • Ecosystèmes et innovation ouverte pour développer les marchés locaux des nouvelles technologies.
  • Produits et services répondant aux besoins des différents groupes de populations.

La force de Orange est dans sa forte présence au Sud (110 millions de clients), notamment en Afrique (présence dans 20 pays), procurant à la fois une importante infrastructure technique et une proximité humaine. Les applications mobiles contribuent au développement rural agricole et font partie des réponses aux grands défis de l’Afrique tels que la forte croissance démographique, la sécurité alimentaire, l’urbanisation.

Les services mAgri développés par Orange poursuivent trois objectifs:

  • Améliorer les revenus des agriculteurs (accès aux prix des marchés, accès aux services bancaires sécurisés,…).
    Par exemple le service « Labaroun Kassouwa » informe sur les prix des denrées agricoles et du bétail de 57 marchés du Niger : voir la vidéo présentant ce service.
    L’offre et la demande sont ainsi mieux régulés et les producteurs, comme les acheteurs, optimisent leurs revenus et leurs déplacements.
  • Accroître la productivité agricole (aide et soutien technique agricole à distance, alertes météo,..).
    Voir la vidéo de présentation des services mAgri menés en partenariat avec des ONG africaines.
  • Renforcer la chaîne de valeur (collecte de données en temps réel pour une meilleure gestion des stocks,…)

Christ Azika-Eros, chef de projet chez Orange Côte d’Ivoire a également une mission de « coach » au sein d’Orange Fab CI. Cet accélérateur de startup offre une infrastructure dédiée (locaux, outils de travail) avec bien sûr accès au téléphone, à l’Internet et selon certaines conditions un accompagnement financier et un accès privilégié aux APIs (Application Program Interface) et une connexion à une plateforme dédiée -SDP (Service Delivery Plateforme). Outre cet appui technique, certains salariés de Orange, comme Christ, accompagnent les jeunes entrepreneurs et les aident à construire leurs offres et surmonter les obstacles notamment les complexités de la réglementation. .


Élisabeth Eude, directrice de la fondation Alcatel-Lucent, nous présente les objectifs et modes d’action de la fondation, qui s’appuient sur les compétences des salariés et le cœur de métier de l’entreprise, l’accès aux TIC.

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Présentation de la fondation Alcatel-Lucent.

La mission première de la fondation Alcatel-Lucent est de répondre au défi mondial de l’inclusion numérique et du développement durable. Ainsi ses actions visent à améliorer l’accès aux services numériques à l’ensemble des populations, en portant une attention toute particulière aux jeunes, aux femmes et aux communautés des pays en développement. En effet, les populations vivant au sud sont deux fois moins connectés que dans les pays dits développés, alors que l’accès au numérique constitue un levier de développement social et économique, contribuant à l’accès à l’éducation, à la santé, et ouvrant la porte à des projets d’entreprise innovants.

Si le métier d’Alcatel-Lucent est de développer les infrastructures réseaux pour un meilleur accès au numérique, les actions de la fondation portent, elles, sur les usages du numérique et « prépare les jeunes à participer et innover dans le monde connecté. »
Les moyens d’action mis en œuvre sont:

  • l’engagement des salariés d’Alcatel-Lucent à travers des actions bénévoles;
  • le développement de partenariats ciblés;
  • les dons en nature : ordinateurs (2ème vie du matériel d’entreprise), mais aussi vêtements, livres,…

Les partenariats sont de deux natures: internationaux ou locaux.


Extraits du site de la fondation Alcatel-Lucent :
Les deux programmes phares développés au niveau mondial sont :

  • « Connected », fruit d’un partenariat pour l’éducation numérique entre l’organisation à but non lucratif World Education et la Fondation Alcatel-Lucent, afin de proposer une formation pédagogique et numérique aux jeunes des communautés défavorisées à travers le monde. Lancé en avril 2011, ce programme, qui s’étend sur trois ans, est centré sur l’utilisation des nouvelles technologies pour transformer l’éducation, le travail et la vie des jeunes. En 2013, le programme ConnectEd a été déployé dans 5 pays différents – l’Australie, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie – et il a permis à 17 866 jeunes, dont 61 % de jeunes filles, de bénéficier d’une formation entre avril 2011 et le 30 septembre 2013.
  • « Campus in the cloud » est une initiative de bénévolat des salariés Alcatel-Lucent. Il a pour but de combler les fossés de connaissances de ceux qui ont un accès inexistant ou très limité à l’éducation en mettant nos compétences internes, nos talents et nos technologies de communication à leur service. Lancé en 2013, ce programme encourage les salariés à partager leurs connaissances via la création de courtes vidéos instructives sur leur métier, des conseils sur l’évolution de carrière et sur les compétences nécessaires pour intégrer le monde du travail. Ces vidéos sont ensuite diffusées aux bénéficiaires des programmes de la Fondation Alcatel-Lucent, via nos technologies de communication ; il sera étendu courant 2014 tant au niveau de nos salariés et que de la Fondation.

 


Adossés à ces deux grands programmes internationaux, 37 programmes locaux ont été développés à travers le monde (19 pays). Ils s’appuient sur des partenariats avec des ONGs locales et sont tournés vers l’éducation en général, l’usage du numérique, l’accompagnement. Au Ghana par exemple le programme « Tech-needs-girls » a pour but d’initier les jeunes filles à l’informatique.

Au total, ce sont plus de 5000 salariés qui s’engagent bénévolement et 60000 personnes qui bénéficient des actions de la fondation dans le monde.

Questions/réponses

Q : On parle d’accès par mobile mais certaines régions critiques telles que le Nord Est de la RDC ont de gros problèmes de connexion (région montagneuse et volcanique). Quels sont les projets d’accès à l’infrastructure de Orange et de Alcatel ?

Les opérateurs ont des solutions classiques mais proposent aussi des solutions à moindre coût pour fournir un accès de téléphonie mobile à tout un village.

Q : Quels sont les critères de sélection de Orange pour sélectionner un pays pour la création d’un Hub pour promouvoir l’entrepreneuriat ?

Chaque pays gère sa propre législation qui peut être différente d’un pays à l’autre. De plus, pour des questions règlementaires, beaucoup de solutions doivent avoir l’accord des autorités nationales (déclaration de société au registre du commerce, etc.).

Q : Comment la RSE peut aider Orange à lancer leur service mAgriculture en RDC? Particulièrement un cabinet RSE comme le mien basé en RDC?

Une entreprise comme Orange se doit de rentabiliser son activité commerciale. Donc, pour développer un marché qui n’est pas rentable, il est nécessaire de faire appel à des organismes à but non lucratif et des sources de financement adaptées (fondation Orange, financement public, etc.)

Q : Comment faire pour diffuser ces nouvelles technologies ? Quand par exemple on ne dispose pas d’ordinateurs ?

Beaucoup de solutions sont basées sur les téléphones mobiles les plus simples pour permettre l’accès à moindre coût au plus grand nombre.
Alcatel-Lucent met en œuvre des programmes de recyclage d’ordinateurs permettant d’équiper des communautés.

Q : Pensez-vous que l’innovation technologique bouillonne assez pour accompagner le rythme de pénétration du mobile en proposant des services dédiés ?

De nombreuses innovations sont mises sur le marché africain qui est plus dynamique que le marché européen sur ces sujets.

Q : Y-a-t-il suffisamment d’accélérateurs/incubateurs pour accompagner les initiatives d’innovation ? Je ne connais que le CTIC Dakar dans ce domaine ?
Il y a aussi un incubateur Orange au Niger, et bien d’autres. Quelques initiatives sont recensées ici : http://umap.openstreetmap.fr/es/map/tiers-lieux-libres-et-open-source-en-afrique-franc_8286#5/10.941/9.998
On peut aussi mentionner jokkolabs.

Q : Y-a-t-il une démarche inclusive dans la proposition d’application mobile pour qu’il y ait une meilleure appropriation et un meilleur usage ?
Oui. La promotions par SMS est contrôlée (nombre de SMS)

Q : Le potentiel des API Orange est extraordinaire. Mais en même temps, il y a des freins administratifs. Y a-t-il des solutions ?

Les solutions sont souvent nationales car la législation est nationale et il faut se plier aux lois du pays (déclaration au registre du commerce, taxation, etc.).
Par exemple il n’existe pas de solutions m-Agri, déployées à l’échelle des sous-régions.
Afin d’améliorer l’accès en agissant sur les freins administratifs, économiques,… il existe un dispositif, le « Fond d’accès universel aux services télécoms », auquel les opérateurs et équipementiers télécom contribuent financièrement et dont l’objectif est de rendre les services de télécommunication accessibles au plus grand nombre de personnes et de communautés à un prix abordable.

Pour plus d’informations, lire le rapport de l’UIT : Fond de service universel et inclusion numérique pour tous.

Q : Qu’en est-il de la responsabilité d’entreprise en terme de gestion des déchets électroniques.

Alcatel-Lucent vend des équipements électroniques aux opérateurs de télécommunication tels qu’Orange. Orange déploie ces équipements sur le terrain et gère le cycle de vie des équipements déployés jusqu’au recyclage des déchets. Alcatel-Lucent peut intervenir une fois que l’opérateur lui a retourné le matériel à recycler.

 

Biographies

FlorenceGaudryPerkins
Florence Gaudry-Perkins
is currently International Director for Global Government Sector at the headquarters of Alcatel-Lucent. Her current position entails relations with governments, multilateral and bilateral funds, as well as international organizations, an ideal platform to address the economic and social enabling effects of mobile technology and broadband in the developing world.

Her past work in higher education and familiarity with global health has influenced her in being a strong advocate of mHealth and mLearning for health in particular. She believes that global corporations now hold a responsibility in bringing their core technologies, products, services and competencies to form alliances with NGOs, Social Entrepreneurs, Foundations, Governments and international organizations to help develop sustainable business models which can then be easier to scale and replicate across regions and market.

She has helped develop a multi-stakeholder mHealth program to address diabetes in Africa, which has started in Senegal, and is now working to cross-fertilize the project in other countries.

ElisabethEudeForte de 15 ans d’expérience dans les télécoms, Élisabeth Eude est la directrice de la Fondation Alcatel-Lucent depuis 2014, dont elle gère la stratégie, la communication et les opérations à travers le monde. Elle est également membre du groupe de travail sur le genre au sein de la Broadband Commission (dépendant de l’UIT et ONU Femmes). Précédemment à son poste dans la Fondation, elle était consultante au sein de l’équipe stratégie d’entreprise.
Élisabeth s’est forgée une large expérience dans le secteur des télécoms, démarrant comme ingénieur R&D chez Sivan Consulting puis dans la division réseaux mobiles d’Alcatel-Lucent. Elle a ensuite tenu différents postes tels que chef de projet technique, menant des projets d’envergure sur les réseaux mobiles d’opérateurs, et chef de produit pour les réseaux mobiles 2G/3G et transmission à faisceau hertzien. C’est également une intrapreneur qui sait utiliser le numérique à des fins d’innovation sociale, tel que Campus in the Cloud. Elle est aussi co-fondatrice et membre du conseil de StrongHer, un fort réseau de salariés permettant de promouvoir et développer une meilleure diversité de genre au sein d’Alcatel-Lucent.

Élisabeth a un diplôme d’ingénieur en Génie Physique et Opto-électronique de l’INSA de Rennes et de l’université de Strathclyde (GB), elle a suivi un programme de leadership de l’EM Lyon et SD Bocconi (Italie). Elle a récemment été nommée finaliste du Trophées des Femmes de l’Industrie dans la catégorie « Femme du numérique », et fait partie du Top100 des jeunes leaders de l’économie publié en 2015 par Choiseul100/Le Figaro.

Christ Azika-Eros ProTout juste diplômé de Télécom Bretagne, et déjà l’âme d’entrepreneur, Christ Azika-Eros complète sa formation d’ingénieur avec le Mastère Spécialisé Entrepreneurs de Centrale et l’ESSEC. Embauché au techno-centre d’Orange en Afrique, il y conçoit des services innovants pour les 19 filiales d’Afrique et du Moyen-Orient. Devenu chef de produits marketing, Christ conçoit des services visant à fournir des contenus utiles et divertissants aux abonnés Orange, quelque soit leur mobile (du « features phone » au « smartphone »). En 2014, Orange lance son premier accélérateur d’entreprises en Afrique, hébergé au sein des locaux du techno-centre. En tant que coach, Christ aide les start-ups à trouver leur positionnement, à améliorer leur produits et services et à établir leur stratégie marketing.
Il intervient à des conférences et blogue sur l’entrepreneuriat sur http://christ.azika-eros.org.

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