De 60 à 90% des déchets électroniques échappent aux filières de traitement et sont vendus ou enfouis en toute illégalité

13 mai 2015 - Journal de l'Environnement [France] - Stéphanie Senet

Titre original : « Les milliards du trafic de déchets électroniques »

« …A environ 500 dollars la tonne (445 euros), selon l’estimation réalisée par Interpol en 2009, la vente illégale des déchets électroniques représente un business lucratif. Au total, la fuite des DEEE vendus, exportés ou enfouis illégalement représenterait donc une manne annuelle de 11 à 17 Md€. Mais c’est aussi une bombe à retardement, sur le plan sanitaire et environnemental, avec son poids de mercure, de plomb et de retardateurs de flamme bromés…

Pour dissimuler ces déchets dangereux, la pratique la plus répandue consiste à les maquiller en produits de seconde main. Provenant d’Europe ou des Etats-Unis, ils sont largement envoyés en Afrique, et en particulier en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigéria et en République démocratique du Congo. L’Asie représente la deuxième plate-forme la plus importante avec le Bangladesh, la Chine, Hong Kong, l’Inde, le Pakistan et le Vietnam… »

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