Travail forcé : malgré les efforts, l’électronique toujours mauvais élève

29 juin 2015 - Planet Labor - Jessica Agache-Gorse

« 139 tombes découvertes et des camps à l’abandon susceptibles d’avoir abrité des centaines de personnes. Fin mai, la Malaisie a une nouvelle fois été confrontée à une réalité qui la ronge depuis des années : le trafic de migrants, qui aboutit souvent à du travail forcé. Mais elle n’est pas la seule. Chine, Vietnam, Cambodge, Thaïlande mais aussi Singapour ou Taïwan… Nombre de pays asiatiques sont concernés par ce phénomène d’abus multiforme. Boostée par l’explosion des smartphones, tablettes et autres gadgets, la filière électronique, en pleine expansion, est devenue un des secteurs les plus à risque pour les droits de l’homme au travail.

En 2013, l’Organisation Internationale du Travail estimait à près de 21 millions le nombre de victimes du travail forcé dans le monde. En Malaisie, près d’un tiers des quelques 350.000 employés du secteur électronique travailleraient dans des conditions proches de l’esclavage, selon une étude choc publiée en 2014 par l’ONG Vérité… »

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Photo : RSE et PED

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